Le président de la Commission Nationale de la Carte d’Identité du Journaliste Professionnel (CNCIJP), Abdéramane Barka, a présenté, ce mercredi 15 juillet 2020, un point de presse pour annoncer la disponibilité de la carte. Suspendue depuis plusieurs mois par la nouvelle équipe de la HAMA (Haute autorité des media et de l’audiovisuel), la délivrance reprend dans l’immédiat et un délai deux semaines est accordé aux demandeurs de déposer leurs dossiers.
A cet effet, ceux qui peuvent se faire délivrer cette carte sont, entre autres, pour prétendre accéder à la nouvelle carte il faut être, journalistes professionnels, c’est-à-dire ceux qui ont pour occupation principale, régulière et rétribuée l’exercice de cette profession dans une entreprise de presse, journalistes assimilés, à savoir les collaborateurs permanents de rédactions, notamment les rédacteurs-traducteurs, les rédacteurs-réviseurs, les sténographes-rédacteurs, les infographes et dessinateurs, à l’exclusion des agents de publicité et de tous ceux qui n’apportent à un titre quelconque qu’une collaboration occasionnelle, journalistes pigistes, c’est-à-dire des collaborateurs occasionnels rétribués d’un ou de plusieurs organes de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne qui tirent 40% de leurs revenus de cette activité, journalistes correspondants de presse, qui sont des collaborateurs occasionnels rétribués d’un organe de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne.
Pour prétendre à la Carte d’Identité du Journaliste Professionnel, toute personne exerçant la profession doit en adresser sa demande à la Commission Nationale de la Carte d’Identité du Journaliste Professionnel (CNCIJP), avec les pièces suivantes :
Une copie de son contrat de travail ;
Une copie recto verso de sa carte nationale d’identité ou de son passeport ;
Une copie de ses trois derniers bulletins de salaires ;
Un certificat de l’employeur spécifiant exactement la fonction exercée et le montant des appointements ;
Un curriculum vitae ;
Un certificat de l’employeur certifiant que le journalisme est bien la profession principale et régulière ;
Un certificat de l’employeur précisant, outre la qualification exacte, le montant des piges perçues sur une période, pour les collaborateurs rémunérés à la pige ;
Un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois ;
Un certificat de nationalité ;
Une copie du titre de séjour ou de la carte de résidence, pour les journalistes étrangers ;
Deux photos d’identité ;
Et 3 000 FCFA de frais de dossier.
Le président de la Commission Nationale de la Carte d’Identité du Journaliste Professionnel (CNCIJP), M. Abdéramane Barka déclare que la présentation de la Carte d’Identité du Journaliste Professionnel, qui atteste de la qualité de journaliste plus par l’exercice du métier que par le diplôme de formation dans cette profession, permet au titulaire, selon la loi 31 ratifiant l’ordonnance 25 :
« D’accéder librement, à tout moment, aux aérodromes habituellement réservés aux voyageurs, à l’embarquement et au débarquement. De franchir les cordons des services d’ordre et de sécurité et d’accéder aux lieux où se déroule un événement public. De bénéficier, dans l’exercice de sa profession, de la priorité aux guichets des postes et télécommunications, en général, et, particulièrement, pour l’obtention de communications téléphoniques, de télex, de télécopie ou de l’internet. D’obtenir des facilités dans les agences de voyages ».