Le paiement du frais de transport appelé communément treizième mois et la levée de gel des effets financiers du reclassement et avancement des fonctionnaires civils d’état divisent les responsables syndicaux du secteur de l’éducation.
Lors de la célébration de la journée mondiale des enseignants édition 2020 ce lundi 05 octobre 2020, les différents leaders syndicaux n’étaient pas sur la même longueur d’ondes.
Malgré l’assurance faite par les deux secrétaires généraux celui de la CIST, Mahamat Nassardine Hassane et Syndicat des Enseignants du Tchad Ngartoïde Blaise comme quoi des démarches ont été entreprises auprès du gouvernement et les choses sont en train de bouger au niveau du ministère des finances.
« Nous avons rencontré le ministre des finances le vendredi dernier à son bureau et il nous a fait savoir qu’il a reçu des instructions est à son tour il demande au service de la solde de faire la situation ainsi que la programmation de salaires. Nous allons se retrouver ce mercredi 7 octobre afin de statuer sur les deux points », a rapporté à l’assistance le secrétaire général de la CIST, M. Mahamat Nassardine Hassane.
S’agissant du gel des effets financiers et de reclassement, il rassure que « le problème est réglé certains camarades vont voir à la fin de ce mois d’octobre que leurs indices vont changer », informe le secrétaire général de la CIST sous une forte acclamation dans une salle pleine à craquer des enseignants.
Après toutes ses démarches les membres de la plateforme syndicale revendicative ont tenu une réunion le samedi dernier pour analyser les différentes rencontres, la décision de la plateforme est d’attendre jusqu’à la fin du mois d’octobre pour percevoir leur frais de transport.
Le secrétaire général Syndicat des Enseignants du Tchad, M. Ngartoïde Blaise soutient à son tour que les négociations se portent bien entre le gouvernement et les syndicats du secteur de l’éducation. Nous sommes dit-il en négociation est notre partenaire est sur la bonne voie et nous n’allons pas causer des actes anti syndicaux, celui d’aller en grève. « La revendication de la plateforme syndicale est aujourd’hui à son 90% d’exécution, le partenaire bouge et les principes syndicaux nous obligent à n’y est pas faire des actions pour mécontenter l’autre », souligne-t-il.
Chose balayer d’un revers de main par le secrétaire général du SET section de la commune de N’Djaména, M. Mbayana Laoukoura par ailleurs, secrétaire général de la plateforme des syndicats du secteur de l’éducation. « Que la plateforme syndicale revendicative et le bureau du SET nationale ne vaille ou pas, si les états ont commencé par être tirés au niveau de la solde si rien est fait, le débrayage au niveau de la province de N’Djaména va être automatique parce que la patience a des limités. Ça ne serait pas une désobéissance à l’égard de nos supérieurs mais nous allons tenir à nos promesses », prévient, M. Mbayana Laoukoura.