Sous la direction du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet, s’est tenue ce matin au Palais présidentiel, une réunion consacrée à la lutte contre le paludisme. Les échanges ont porté sur un plan présenté par le Ministère de la Santé.
Mener une guerre à la source. C’est l’ultime objectif que se fixe le Plan anti-palu intitulé « La Santé par la salubrité ». C’est à la lumière de ce document que les échanges ont été menés sous la houlette du Ministre d’Etat, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet. Décliné par le Ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, le plan se veut une réponse palpable et pérenne face à la prévalence exceptionnelle de la maladie cette année.
Elaborer un plan, est une chose. Le mettre en œuvre, en est une autre. Mais compte tenu de l’urgence de la question, explique le Ministre Abdoulaye Sabre Fadoul, le démarrage ne saurait tarder.
N’Djamena sera le laboratoire des différentes actions à mener dans le cadre de ce plan. En fonction des expériences tirées, l’opération sera étendue à d’autres grandes villes. Par cette démarche, le Gouvernement veut affronter frontalement la maladie en ciblant le facteur qui nourrit le paludisme, c’est-à-dire les moustiques. C’est un tournant quand on sait que jusqu’à là, la stratégie du Gouvernement et ses partenaires consiste en grande partie à prendre en charge les malades et à distribuer les moustiquaires. Malgré ces efforts, plus de 3 000 personnes meurent chaque année de la malaria, un nombre sous-estimé de l’aveu même du Ministre de la santé publique.
Par: DGCOM