Profitant de son séjour à Bongor, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat, a accordé ce vendredi 5 novembre 2020, une audience aux cadres et aux représentants des jeunes et des femmes de la province du Mayo Kebbi Est.
Des sujets touchant ces différentes couches de la population et au développement de la province ont été au menu des échanges.La visite du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO à Bongor, est avant tout une réponse à une invitation lancée par les différentes composantes de la province qui, par cette démarche, ont voulu célébrer à leur manière leur digne fils suite à son élévation à la dignité de Maréchal.
La communion exprimée lors de l’accueil, a trouvé un autre terrain : l’audience. Rencontre au cours de laquelle, les cadres, les représentants des jeunes et des femmes se sont relayés pour exprimer leur fierté mais aussi de faire part de leurs doléances qui se rapportent globalement aux infrastructures de base, aux grands projets de développement et à l’autonomisation des jeunes et des femmes. En réponse, le Maréchal du Tchad, après avoir exprimé toute son admiration pour l’attachement de la province à sa modeste personne, a insisté sur la perpétuation du savoir-vivre. « Ne permettez jamais à quiconque de venir casser cette tolérance, ne cédez pas aux sirènes des politiciens qui cherchent à diviser une Nation qui progresse », a-t-i laissé entendre.
« Aucun tchadien n’est étranger où qu’il se trouve sur le territoire », dira le Maréchal du Tchad qui a insisté longuement sur l’unité du peuple Banana. S’agissant des doléances exprimées, il a fait mention de nombreux projets déjà acquis, auxquels vont s’ajouter de nouveaux, comme la construction d’une université et d’un hôpital. « Tout est possible si tout le monde se met au travail et surclasse les divisions politiciennes », a-t-il affirmé, appelant les jeunes à soutenir leurs frères nommés dans le gouvernement. La relève est inéluctable a-t-il fait savoir, non sans appeler les élites à s’investir pour la promotion féminine et l’abandon des pratiques sociales néfastes qui selon lui créent une injustice envers les femmes.
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