Deux morts et plusieurs personnes blessées suite à une bagarre rangée entre les commis de charge et les sans-abris qui ont élu domicile depuis quelques années derrière la gare de voyage sis au quartier N’Djari dans la commune du 8ème arrondissement de N’Djaména.
Selon une source, le fait s’est déroulé le vendredi dernier au moment où un ouvrier transportant son sac contenant ses outils de travail, pris pour un voyageur, les commis de charge se sont rués sur lui pour l’obliger à monter dans leur bus. Après avoir opposé de force aux commis de charge, une bagarre éclate entre les deux camps, les commis et l’ouvrier.
S’en est suivi un attroupement de passants et des badauds sur le lieu de la bagarre pour s’interposer entre les deux camps. Quelques instants après avoir été séparés, l’ouvrier qui a continué son trajet, les commis de charges reviennent sur leurs pas armés de gourdin, des bâtons et autres objets pour réclamer leur téléphone qui est introuvable après la bagarre. Chaque personne se trouvant sur les alentours est soupçonnée pour complicité de la perte de leur téléphone.
Alors, une bagarre générale éclate entre les sans-abris communément appelés « Colombiens ». Les commis de charge assomment les badauds et les passants autour de la gare.
Après la fin de la première manche, les commis sont allés s’équiper des armes à feu pour venir en coudre avec les sans-abris qui ont pris du temps pour se disperser en attendant leurs arrivées.
Le bilan est de deux morts dont un garagiste Souleymane âgé de 30 ans, père d’un enfant qui a reçu selon ses parents un coup de bâton derrière la tête qui lui a été fatale, alors qu’il se trouvait chez un vendeur de thé dans un coin et le propriétaire du lieu lui aussi est touché à la tête. Il serait dans un état critique à l’hôpital.
Le corps de Souleymane est toujours à la Morgue du Centre Hospitalier Universitaire de la Référence. Ses parents n’ont pas pu retirer le corps, par c’est qu’aucune autorité judiciaire et de la police nationale est allée faire le constant afin qu’il soit enterré.
La famille du défunt Souleymane très remonté contre l’acte barbare des anciens temps, compte déposer une plainte dans les jours à venir pour coups et blessures mortels contre les auteurs des actes ayant arraché la vie de leur frère. Ils expliquent que Souleymane est innocent et n’a rien à voir dans ce problème, entant que mécanicien et commis comme eux à la gare il se débrouille pour prendre en charge sa famille.
En plus de deux cas plusieurs autres cas de blessures sont enregistrés du côté des commis de charges et des manutentionnaires de coup de couteaux ou des bâtons.
L’on apprend beaucoup des victimes de la bavure des commis de charge sont allées déposer une plainte au niveau de la Légion n°10 de la gendarmerie nationale.
Ce samedi 19 juin 2021, la tension reste vivace à la gare, les commis de charge se comptent au bout de doigt alors que par le passé ils sont nombreux à tendre l’embuscade aux voyageurs sur le grand axe menant vers le Palais du 15 janvier.
Un usager de la gare routière de N’Djari informe que ces cas sont récurrents mais pour cette fois-ci a atteint un niveau de violence inexplicable.
Il poursuit que les commis sont habitués à prendre les bagages de voyageurs de force pour les forcer à monter dans leur bus, chose que beaucoup des usagers n’acceptent pas.
Mahamat Adoum Issa
C’est un phénomène qui pour moi ne reflète 0as l’image de la capitale. Ce n’est pas pour la première fois que de telles choses se font au niveau de cette gare. Je suis victime à déjà 3 reprises, ou j’en suis même arrivé ala destruction de mes bagages par ce barbares de commis. Ils obligent à monter sans même savoir où est que tu vas? Qu’est-ce que tu as? Et ce qui est c’est qu’il n’y a aucune intervention pour remettre de l’ordre. Mes les chauffeurs pour ne pas dire les propriétaires des bus sont complices. J’aurais besoin moi aussi déposer ma plainte contre tous ceux là.