Plusieurs personnalités composées de membres du gouvernement de transition, des enseignants-chercheurs, des juristes, des parlementaires, de la chefferie traditionnelle, de la société civile, de l’administration publique, des confessions religieuses et des personnes ressource ont participé ce samedi 19 juin 2021 à la journée d’échanges et de partages d’expérience sur les mécanismes, implications et facteurs clés de succès d’un dialogue inclusif organisé à l’ENA par le Groupe Indépendant de Réflexion sur le Dialogue (GIRD).
Cette journée de réflexions est initiée pour analyser les conditions de réussite d’un dialogue inclusif, questionner les mécanismes existants et dégager des pistes de solutions pour une réconciliation nationale effective et pérenne. D’analyser les conflits et partager les expériences sur le dialogue et la réconciliation, les causes et les origines des conflits au Tchad et présenter les méthodes et mécanismes de résolution des conflits.
Cette journée s’est déroulée sous le format de 03 panels de discussions suivis des échanges, le premier a abordé les causes et origines des conflits au Tchad suivi par un autre panel qui s’est penché sur les méthodes et mécanismes de résolution des conflits et la dernière équipe sur le partage d’expériences sur le dialogue et la réconciliation.
Pour les panélistes, les causes et origines des conflits au Tchad sont d’ordres politiques , sociales et fonciers. Les origines sont profondes qui nécessité selon eux, un État de droit favaorable à tout le tchadien. Pour eux, seul le respect des droits et des lois, la bonne gouvernance judiciaire ainsi qu’un dialogue inclusif peuvent garantir la paix sociale au Tchad.
Le juriste Allah-Adoumbeye Djimadoumngar, pour sa part, estime que la solution au violence au Tchad doit passer par le dialogue inclusif et la distribution équitable de ressources.
Concernant, le conflit foncier en milieu rural, Docteur Paboung Dagou propose la révision de textes de la République régissant la vie communautaire au Tchad.
M. Abdelhakim Tahir au nom des membres du Groupe Indépendant de Réflexion sur le Dialogue (GIRD), a déclaré qu’un groupe des personnes ressources issues du milieu universitaire et de la société civile convaincues de la nécessité de susciter un débat constructif ont jugé opportun d’organiser cette journée pour analyser les conditions de réussite d’un dialogue inclusif, questionner les mécanismes existants et dégager des pistes de solutions pour une réconciliation nationale effective et pérenne.
Mahamat Adoum Issa