Les opérations de retrait de la carte biométrique donnant accès à la salle de la composition du baccalauréat, session d’août 2021, a démarré depuis, ce lundi 26 juillet dernier, dans les différents établissements scolaires de la ville de N’Djaména et dans les provinces.
Dans la matinée de ce mardi 27 juillet, une grande partie des cartes est, déjà, entre les mains des candidats.
Beaucoup de lycées attendent les retardataires pour venir récupérer leurs cartes.
Des chefs d’établissement, contactés, disent que pour cette édition, quelques rares cas d’omission, ou des noms mal orthographiés, sont observés. Sinon, ils rassurent que les candidatts n’attendent que le jour de la composition.
Ce mardi, aux environs de 10 heures, une foule nombreuse composée, uniquement, des candidats libres de la commune de N’Djaména, prend d’assaut l’Office National des Examens et Concours du Supérieurs (ONECS).
Des candidat attendent, impatiemment, dans la rue, l’appel de leurs noms. Une équipe de l’Once s’en charge de la distribution. Sur une longue table, des milliers des cartes sont arrangées par séries. Il faut, nécessairement, la présentation de l’attestation d’enroulement pour retirer sa carte.
Ceux qui ont perdu leurs récépissés doivent, impérativement, présentés une pièce justificative, soit leur carte scolaire, ou leur carte d’identité nationale.
Ce dispositif est mis en place pour éviter que certaines personnes mal intentionnées, viennent récupérer les cartes des autres, en lieu et place des vrais candidats. « Nous sommes très vigilants. Chaque carte doit passer entre les mains de deux personnes, avant toute remise à son propriétaire. Ces candidats libres, enroulés, à l’ONECS, seront situés dans les centres de composition, après la publication de la liste définitive », confie un membre de la commission des distributions de l’ONECS. I
Il déplore que, beaucoup des candidats ne viendront pas récupérés leurs cartes. Pour cause, ils sont malades, ou ils abandonnent ou en voyage. Même, par le passé des centaines cartes sont restés dans les archives, sans que leurs propriétaires viennent les chercher, regrette-t-il.
Concernant les candidats des provinces, l’on apprend que les cartes sont, déjà, acheminées vers les différentes établissements ayant présentés des candidats au baccalauréat.
Au lycée littéraire Ibrahim Mahamat Itno de Farcha dans la commune du 1er arrondissement de la capitale, N’Djaména, le proviseur Mahamat Seïd Timane rassure que tous ses candidats officiels comme libres ont retiré leurs cartes biométriques.
Aucun candidat qu’il a présenté, pour son enregistrement sur la liste, n’a été omis.
