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Société : Les pépiniéristes à côté de l’IFT sommés de quitter l’espace vert

Après plus de 10 ans d’occupation de  l’espace vert, jouxtant l’Institut Français du Tchad (IFT), (Ardep-Djoumal, commune du 3ème arrondissement de N’Djaména), les pépiniéristes sont sommés par une décision judiciaire de vider le lieu dans un délai d’un mois. 

Contre toute attente, le propriétaire débarque sur le lieu et accorde, curieusement, aux occupants, une semaine. « Il a dit à tout le monde qu’il reviendra dans une semaine commencer la clôture de son terrain », souffle-t-on.

Or; les pépiniéristes continuent à occuper le terrain, grâce à la mairie centrale, pour sa mise en valeur avec des activités de ventes de plants.

Au fil du temps, plus 65 personnes travaillent en temps plein.  Pendant les vacances scolaires, ils offrent l’opportunité aux élèves et étudiants de préparer leur rentrée scolaire en s’adonnant à cette activité. 

Dans la matinée de ce mercredi 25 août 2021, la décision de la justice de quitter l’espace vert est au centre de toutes les discussions. La désolation et l’amertume se lisent sur les visages. Plusieurs ont investis pour faire prospérer leurs affaires en implantant des forages à eaux pour irriguer leurs plants.

L’on indique, déjà, que plusieurs manœuvres journaliers seront mis en chômage, dans les prochains jours. «Nous sommes perdus. Parmi nous, il y a des diplômés en quête d’emploi, convertis dans la vente des plants. Il y a ceux qui financent leurs études avec ces activités. Cette décision de la justice nous désoriente. Nous nous tournons vers Dieu», explique le pépiniériste Médard.  

L’affaire commence en 2018. Un monsieur se présente à eux, muni d’un contrat signé de la commune du 3ème arrondissement. Il indique aux occupants de l’espace vert de dégager. Ils repartent vers la mairie centrale, qui les met en contact avec son avocat.  Ils gagnent le procès à la justice pour poursuivre leurs activités. 

Quelque temps après un autre propriétaire de l’espace vert se présente, brandissant des documents officiels d’acquisition du terrain, assortis du titre foncier et du gré à gré et leur demande, à son tour, de libérer son terrain. 

Après deux convocations à la justice, l’ordre est donné aux pépiniéristes d’abandonner l’endroit à son propriétaire dans un délai d’une semaine. 

Face à cette situation, le secrétaire général des Pépiniéristes de l’espace vert, M. Bakargué Oueuna informe que le délai d’une semaine, ne leurs permet pas de récupérer les plants et les forages. « Nous attendons que la mairie centrale nous appelle pour nous dire qu’une partie de l’espace est vendue.  Rien  n’est fait pour nous situer », informe-t-il.

Selon lui, la saison de pluies est une période propice pour faire des affaires. Lui seul, peut vendre au moins un million de pieds de plants par an. « Comme le gouvernement a dit aux jeunes de n’est pas compter sur la Fonction publique, nous avons pris l’initiative d’aider le gouvernement pour offrir l’opportunité de travailler aux jeunes diplômés. Et le gouvernement est revenu pour détruire notre initiative. Ainsi, nous n’avons pas d’autres possibilités », se resigne le secrétaire de l’espace vert, M. Bakargué Oueuna.

Il demande au gouvernement et  à la mairie centrale de leur trouver un autre terrain de substitution.

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