Le maire de la ville de NDjaména, M. Ali Haroun a procédé, ce jeudi 30 septembre 2021, au sein de son institution, l’opération du paiement du salaire de septembre 2021, couplé avec le recensement physique des agents communaux.
c’est à travers d’un arrêté signé le 18 septembre portant la création d’une commission chargée de la supervision la paie du personnel communal que le coup d’envoi a été donné.
A cet effet, les agents communaux, domiciliés dans les différentes banques de la place, sont contraints, pour ce mois, de toucher leur salaire au billetage auprès de quatre sous-commissions de supervision de paie. Quand à la partie enroulement biométriques des agents, elle est confié à l’Agence Nationales des Titres Sécurisées (ANATS).
La commune de la ville de N’Djaména compte plus de 1 286 agents touchant, mensuellement, plus de 200 millions Fcfa.
Pour le maire de la commune de NDjaména, M. Ali Haroun, l’opération a pour objectif de connaître l’effectif réel des agents communaux actifs sur le terrain et maitriser la masse salariale. « L’argent que nous payons avec les employés, c’est l’argent du contribuable. De ce fait, nous ne pouvons pas payer le salaire à des gens qui travaillent ailleurs. Beaucoup sont des agents fictifs travaillant dans l’administration publique, dans le privé, des commerçants ou des gens qui sont à l’extérieur du pays », déclare-t-il.
Il estime qu’à la fin du travail de la commission, la commune va connaitre avec exactitude le nombre de ses employés qui travaillent,réellement, pour bénéficier un salaire sur le budget municipal.
M. Ali Haroun constate avec regret qu’une grande partie de ses agents ne vient pas au travail et s’absente entre 6 à 12 mois. Et à la fin du mois, ils vont à la banque pour récupérer leur argent, déplore-t-il.
Le maire Ali Haroun demande aux directeurs et aux chefs de services de dénoncer leurs agents véreux qui ne viennent pas au travail. Et en cas d’établissement d’un faux certificat de prise de service, « Dieu va vous juger. Et si nous avons eu l’information, il incombera sa responsabilité et sera sanctionné », prévient M. Ali Haroun.