Sept (7) formations politiques composées du Mouvement pour le Réveil et la Révolution Sociale (MRS), Parti Assalam pour la Patrie (PAP), Parti les Verts Pour le Développement (PDPV), Parti National Républicain (PNR), Parti Populaire pour la Justice et l’Egalité (PPJE), Union des Nationalistes pour le Changement (UNC) et l’Union Nationale pour le Changement au Tchad (UNCT) créent, le 9 décembre 2021, un nouveau regroupement des partis politiques dénommé «Une Nation Pour Tous ».
La cérémonie de lancement officiel de ses activités s’est déroulée, ce jeudi 16 décembre 2021, par un point de presse fait par son coordonnateur, Abdelsalam Chérif.
Leur projet est fondé sur une volonté de créer un cadre de réflexion, de concertation et de rassemblement en vue de contribuer de manière démocratique à la vie politique.
Le regroupement politique « Une nation pour tous », demande au CMT et au Gouvernement de la Transition, la révision de la Charte de Transition, l’Organisation d’un Dialogue Souverain et Inclusif, la mise en place d’un Conseil National de Transition sur une base consensuelle et objective, la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale de Transition, la révision du mode scrutin et l’examen de la forme de l’Etat.
M. Abdelsalam Chérif estime qu’à l’issue de la mise en place de ces organes, la transition aura une légitimité et le CNT disposera des moyens pour mettre en place les lois pour conduire une Transition acceptable. « Nous sommes condamnés à réussir ce processus, qui est le socle de notre unité nationale. Au plan institutionnel et juridique, il faut procéder à un examen minutieux de nos textes de loi. Attachons-nous à appliquer dans toute leur rigueur ceux qui existent », ajoute-t-il.
Pour lui, le Tchad est à un tournant politique important de son histoire, suite à la disparition brusque du président de la République du Tchad, au mois d’avril 2021. Cet évènement inattendu pour toute la nation tchadienne, dit-il, a instauré une période d’incertitudes et de vive tension, susceptible d’ouvrir la voie à l’insécurité et mettre en péril les institutions de la République. C’est pourquoi Abdelsalam Chérif exige la restauration de la justice sociale, celle de permettre l’accès à l’emploi à tous et condamne les violences intercommunautaires, les conflits agriculteurs-éleveurs et la violence faites aux femmes qui résulte dit-il, de la mauvaise justice et une administration corrompue.
Le coordonnateur du regroupement politique « Une nation pour tous « , promet de s’attaquer à des obstacles majeurs et se pencher sur les questions de développement en l’occurrence l’éducation, la formation, la santé des femmes et des hommes, la valorisation des ressources et des potentialités naturelles locales, la relance économique et définir une politique réaliste pour répondre aux conséquences du dérèglement climatique.