La province du Ouaddaï se situe à l’Est de la capitale N’Djaména, à plus de 900 kilomètres, en allant vers le Soudan.
Son chef-lieu, Abéché. Une ville cosmopolite y résident plusieurs ethnies cohabitant en parfaite harmonie et vive ensemble depuis des siècles. Surtout une ville artisanale. Elle est reconnue par les transformations des produits locaux.
La délégation de la province du Ouaddaï qui prenne part au festival Dary 3ème édition expose dans leur stand plusieurs objets du terroir notamment, la transformation de produits maraîchères comme des tomates séchées, gombo séchés, des charmouts ainsi que des sacs et chaussures en peau, fabriquées localement. Une ardoise, son encrué et une plume étalée sur une peau d’animal comme les anciens temps afin de montrer l’attachement de la ville historique à sa tradition musulmane.
Devant leur stand, la délégation exécute leur danse traditionnelle de Maba « Kourmaye », avec comme danseurs des femmes habillées en voile bleu et les hommes en boubou blancs avec de turban en tête qui attirent les publics et les ressortissants de ladite province résidant à N’Djaména, pour découvrir leur danse traditionnelle et la ponctualité artisanale de leur localité.
En plus de cela, au stand de la province du Ouaddaï les visiteurs prennent d’assaut pour prendre des photos en souvenir et de toucher des doigts les différents produits exposés.
Pour sa part, la délégation apprécie l’engouement du public dont certains n’hésitent pas à poser des questions pour connaître comment sont fabriqués et l’utilisation de ces produits.
Pour dame Fatime Adam, elle s’est dit émerveillée par l’exposition faite par la délégation de la province du Ouaddaï qui dit-elle, lui a permis de découvrir les différentes danses traditionnelles et les fabrications des objets locaux, ainsi que les brassages entre les fils du Tchad.
Juste à côté d’elle se trouve Mahamat Allamine qui explique que grâce au festival, il a pu découvrir les autres diversités culturelles du Tchad. Pour lui, le festival Dary est une opportunité de business, de brassage, et de connaitre la richesse de notre terroir.
De ce fait, la délégation du Ouaddaï déplore les difficultés d’accèder, d’entrer et de sortir du village festival « On nous a donné que 30 badges d’accès seulement pourtant nous sommes nombreux avec nos danseurs, alors nous sommes obligés de dormir à l’intérieur ».