Une centaine de détenus de la maison d’Arrêt et correctionnelle de Klessoum souffrent entre autres des problèmes de gale, paludisme et d’infection respiratoire aigüe (IRA) et 42 cas de tuberculose.
C’est le bilan d’une descente effectué, ce vendredi 18 mars 2022, par le président de la Commission Nationale des droits de l’homme (CNDH), M. Djidda Oumar.
Après un bref échange avec le régisseur de la maison d’Arrêt et son adjointe, il est apparu qu’effectivement, cette situation est due principalement à la promiscuité (2 700 détenus pour une capacité d’accueil de 1 200 personnes) et à l’insalubrité causée par certains détenus, eux-mêmes.
Ils se félicitent que les cas de maladie sont en régression depuis quelque temps. Et c’est grâce à l’appui continuel du CICR, qui ne ménage aucun effort pour fournir la maison d’Arrêt en produits détergents, boules de savon et médicaments. Il a tout de même déploré le fait qu’en dehors de l’Etat et du CICR, les partenaires n’interviennent pas en appui à son établissement.
La délégation de la CNDH a ensuite effectué une visite à l’infirmerie. Là, elle a pu s’entretenir avec quelques détenus auxquels elle a prodigué des conseils, notamment par rapport à la question de l’hygiène à observer pour éviter les maladies et autres dermatoses.
Le Président de la CNDH, Djidda a promis de faire le plaidoyer auprès du Gouvernement et des partenaires pour que des dispositions soient prises pour améliorer les conditions sanitaires des prisonniers.