M. Mahamat Nour Abakar souffrait d’un problème rénal, dénonce par une conférence de presse animée ce jeudi 24 mars 2022, les pratiques contraires à l’éthique et à la déontologie médicale pratiquée par un certain médecin du centre hospitalier Universitaire de la Renaissance.
D’entre du jeu, le conférencier qualifie son cas « D’une affaire scandaleuse d’organes vitaux en péril» et veut plaider auprès du gouvernement pour que les tchadiens puissent être soignés chez eux avec des professionnels de la santé. M. Mahamat Nour Abakar retrace qu’en date du 22 mars 2021, il se fait diagnostiquer chez un médecin urologue que les calculs coralliformes bilatéraux découverts chez lui peuvent entrainer une insuffisance rénale chronique.
Après 12 mois de consultations qui lui ont coûté des sommes colossaux, Mahamat Nour déclare que l’urologue n’est lui pas délivré aucune prescription, ni de soins appropriés, avec le refus même de lui fournir un certificat médical pour aller se faire soigner à l’étranger. « 12 mois de consultations bidons à failli me conduire sur la table d’exécution de la machine lithotripsie dont il ne maitrise en vérité pas grand-chose. Dieu merci n’eut été l’intervention du seigneur qui l’a empêché de passer à l’action », confie, M. Mahamat Nour Abakar. Il poursuit que malgré avoir payé la somme de 500 000 francs pour l’opération, aucun rendez-vous n’est lui a été donné et le médecin urologue le fui en abandonnant son bureau.
C’est pourquoi, pour lui, il est temps d’agir pour éradiquer ces pratiques qui ont rapport beaucoup plus aux funérailles qu’à la vie, est dangereuse pour la santé des tchadiens. « J’entends réclamer et obtenir soins, justice et réparations pour moi, mais, seulement, aussi et surtout pour tous ces milliers des tchadiens patients anonymes résignés à mourir dans le silence complice », s’engage, M. Mahamat Nour Abakar. Tout en informant qu’en date du 1er mars 2022, une plainte contre l’hôpital de la Renaissance, d’où elle a été simplement paralysée et bloquée par un conflit d’intérêt, dont le directeur général adjoint de l’hôpital de la Renaissance qui est en même temps, le secrétaire général de l’ordre national des médecins du Tchad, non seulement, mais il est également le rapporteur de la commission éthique et déontologie de l’ONMT censé prendre des sanctions contre les médecins véreux. « Le cercle des funérailles est bien verrouillé. Donc toutes les conditions sont réunies pour la protection et la prolifération des médecins véreux et médiocres personnages », s’emporte, M. Mahamat Nour Abakar.