Une nuit, en revenant du quartier Gassi, où il est allé déposer un client, il voit son épouse, accompagnée d’un homme, sortir d’une auberge.
Le conducteur de mototaxi active alors la vidéo de son téléphone portable et se met à filmer la scène, au moment où la femme s’approche de son amant pour lui donner un baiser sur les lèvres.
La femme, n’ayant pas reconnu son propre mari, l’appelle comme tout autre conducteur de mototaxi, pour la conduire à la maison. Dès qu’elle découvre, en s’approchant, qu’elle se trouve devant son époux, la femme éclate en sanglots. Cette mère de trois enfants, habitant un quartier de la commune du 3ème arrondissement de N’Djaména, est prise en flagrant délit d’adultère par son mari.
Le mari démarre sa moto en trombe et abandonne sa femme devant l’auberge. Il se rend chez ses beaux-parents, pour leur montrer la preuve de l’infidélité de leur fille. Mais, il ne trouve personne à la maison. Revenu chez lui, l’homme remarque l’absence de ses enfants. Il raconte la scène de l’auberge à son ami et le met à contribution dans la recherche des enfants. Quelques instants après, son ami l’informe au téléphone qu’il a trouvé son épouse et les enfants dans une agence de voyage. Il appelle ses beaux-parents, qui arrivent à l’agence. Il leurs explique ce que leur fille lui a fait, en leur faisant visionner la scène de l’auberge.
Le conducteur de mototaxi récupère ses trois enfants et annonce la rupture conjugale avec son épouse à ses beaux-parents, qui le supplient de pardonner leur fille. Le cocu réitère plutôt à ses beaux-parents, qu’il ne veut plus que leur fille remette les pieds chez lui, même à ses obsèques, a écrit dans ses colonnes le journal hebdomadaire le Déclic.
Pendant que son époux exerce son activité de « clandoman » la nuit, pour s’occuper d’elle et de leurs enfants, la femme profite de son absence pour aller retrouver son amant dans une auberge. Bien qu’alors d’acte d’infidélité de la mère de ses enfants, le cocu prend son mal en patience, le temps d’en avoir des preuves.