Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mahamat Ahmat Alhabo reconnaît au sortir de la rencontre d’échanges avec le président du Conseil Militaire, président du Conseil Supérieur de la Magistrature avec les magistrats représentés par leurs deux organisations syndicales, ce mardi 5 avril 2022, les difficultés auxquelles font face le système judiciaire.
Le chef de département de la justice admet que beaucoup des magistrats sont brutalités ces derniers temps. Il cite entre autres à Kélo, à Mao et ailleurs.
Selon Mahamat Ahmat Alhabo, les magistrats considèrent que leur sécurité n’est pas garantie, malgré que leur carte professionnelle de magistrat signée par les ministres de la Justice et celui de la Sécurité, ne les autorise d’avoir un port d’arme. Malheursement, elle ne leur donne pas une protection suffisante.
« Mais les forces de l’ordre chargées d’assurer de fouilles ne respectent pas seulement. C’est la goutte d’eau qui a débordé le vase et les magistrats sont fâchés et ils ont arrêté le travail », déclare le ministre de la Justice, garde Sceaux.
M. Mahamat Ahmat Alhabo de poursuivre qu’à côté de cela, il y a des revendications matérielles qui n’ont pas été satisfaites et les syndicats des Magistrats sont venus exprimés de vive-voix au président de la République qui accède au plus part de tout c’est qu’ils ont demandés. « En retour il leur demande également de regarder leur image en face de connaître eux-mêmes les insuffisances des Magistrats et de la justice pour que nous faisons tous que la justice aille à l’avant. Par ce que pas de justice, pas de paix et pas de sécurité », rapporte le patron de la justice.
Pour Mahamat Ahmat Alhabo, chacun doit balayer sa porte. Le gouvernement fera ce qu’il doit faire, mais, en retour combattre les insuffisances des Magistrats en leur sein.
