Les militants de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad (C.I.S.T), réunis ce dimanche 1er mai 2022, au CEFOD à l’occasion de la commémoration de la fête du Travail, recommandent entre autres au gouvernement, son implication dans la régulation des prix denrées de première nécessité, l’instauration de la justice et la sécurité.
Le dédommagement des victimes de répression de l’ancien président Hissein Habré qui n’a que trop duré, l’application intégrale du pacte social, le versement immédiat et la mensualisation des pensions et subsides.
L’Accélération des traitements des dossiers, le retrait pur et simple de la Loi 032 du 31 décembre 2016. Ils exigent aussi, la nomination de l’Homme qu’il faut à la place qu’il faut, le remboursement sans condition des abattements et 16 mesures de 2016 et 2017.
La subvention des matériaux de construction sur toute l’étendue du territoire, l’application intégrale du décret n°2434, l’intégration sans condition à la Fonction Publique des diplômés en instance d’intégration.
La stricte application du SMIG et leur protection sociale et l’organisation d’un dialogue national réellement inclusif et souverain ainsi que la dépolitisation du système éducatif.
Placée sous le thème « L’application intégrale du pacte social et la bonne organisation du dialogue national inclusif, gage de la paix sociale et de la stabilité du pays ».
Le secrétaire général de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad, M. Mahamat Nasradine Moussa demande au gouvernement d’insérer dans le collectif budgétaire une allocation de chômage en attendant une solution qui pourrait résoudre le chômage. Ainsi qu’une augmentation significative des salaires pour soulager les travailleurs.
Le conseiller du ministre de la fonction publique, M. Abdoulaye Saleh Lamine promet que le respect des droits fondamentaux des travailleurs et leur protection sociale, les questions de l’emploi et de la réduction de la pauvreté ne seront plus des vains mots.
