Le président de la commission nationale des droits de l’Homme, M. Mahamat Nour Ahmed Ibedou interpelle dans un communiqué de presse signé ce jeudi 13 octobre 2022, les pouvoirs publics pour que des solutions idoines et rapides puissent être proposées à ces personnes qui vivent une véritable catastrophe humanitaire, suite aux montés du niveau du fleuve Chari et du Logone.
Il demande par ailleurs, que des mesures d’urgences, telles que le recensement, le recasement et une assistance d’urgence à ces personnes sinistrées, doivent être prises, afin que ces concitoyens en détresse puissent traverser cette période difficile dans la dignité.
M. Mahamat Nour Ahmed Ibedou, prévient que les impacts prévus de ces inondations sont entre autres la forte probabilité de maladies, telles que le paludisme, le choléra, la prolifération des maladies du bétail, la prolifération des ennemis des cultures, les baisses de rendement et surtout la probabilité de baisse de production.
Le président de la CNDH, rapporte que ces inondations ont rendu certaines parties de N’Djamena, notamment, les riveraines des fleuves Chari et Logone, inaccessibles ou presque et d’un niveau que le Tchad n’avait pas connu depuis plus de 30 ans. « Des milliers de personnes sont en train de fuir leurs demeures inondees. Aucun signe annonciateur d’une décrue prochaine n’est annoncé », alerte, M. Mahamat Nour Ahmed Ibedou.