Le centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) est en rupture de stock de sang.
La demande de sang était supérieure à l’offre depuis quelques jours, surtout pendant les périodes du paludisme, de la malnutrition, l’arrivé des sinistrés dans les sites de casernement, mais aussi avec le nombre élevé des blessés des manifestations de ce jeudi 20 octobre dernier dans la capitale N’Djaména.
En une seule journée, le CNTS sort de ses stocks entre 150 à 200 poches de sang aux patients.
Face à cette situation, la directrice adjointe du centre National de Transfusion Sanguine, docteur Soureya Zakaria lance un appel aux donneurs volontaires de sang et autres personnes afin de donner ce liquide précieux pour sauver des vies.
Elle renseigne que le centre est en rupture de stock et cela met en danger la vie des milliers des patients dans les différentes structures sanitaires.
Docteur Soureya Zakaria déplore que les tchadiens n’ont pas d’habitudes à donner leur sang. Normalement dit-elle chaque deux mois les hommes puissent donner de sang et trois mois pour les femmes. « C’est un acte noble comme une offrande », rappelle-t-elle.
Tout en déclarant que, bien avant la manifestation, la gestion de sang est très difficile, avec les sinistrés qui mangent très mal, soumis à des intempéries, une fois tombés malades beaucoup d’entre eux ont besoin de sang. « On est en période des vacances et nos donneurs sont des étudiants. Beaucoup de nos partenaires ne sont pas disponibles pour nous donner de sang. Toutefois quelques militaires nous ont donné quelques poches de sang », informe, la directrice adjointe du centre National de Transfusion Sanguine, docteur Soureya Zakaria.
Elle poursuit que pour n’est pas laissé les blessés des manifestations mourir à cause de manque de sang, nous avons utilisé le sang des malades programmés pour les opérations.
