Le mot d’ordre de grève de deux jours sans radio, initiée par l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT) est soutenue par le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), est largement suivie sur l’ensemble du pays, estime, les organisateurs.
Ce mouvement d’humeurs des hommes de médias, s’est justifié par la pénurie des carburants et le problème de l’indisponibilité de l’électricité fournie par la société nationale d’électricité (SNE).
Pour le président de l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT), M. Mékondo Sony le bilan est positif et les gens ont respecté la grève tant à N’Djaména que dans les provinces, malgré, tout cela, certains membres ayant des contrats avec les partenaires ont assuré un service minimum. « Aux autorités d’informer la population par voix de presse s’il y a des maintenances à la raffinerie. Si, dorénavant nous nous ne sommes pas informés à temps sur le problème nous allons faire plus que ça », prévient-t-il.
Tout en décriant les difficultés qu’éprouvent le patron des médias privés, surtout ceux qui sont en ligne au Tchad qui bénéficient rarement de la publicité ou de l’insertion. Le président du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), M. Allahondoum Juda déclare aussi que le bilan est au-delà de 100% par ce que même les médias qui ne sont pas membres de l’association ont soutenu cette grève. Il s’est dit satisfait de cet élan de solidarité et de confraternité qui existent dans le milieu de la presse tchadienne. M. Allahondoum Juda lance un appel au président de Transition de respecter ses promesses faites à l’endroit de la presse Tchadienne, pour secourir cette presse qui bat de l’aille. « Car, la parole d’un chef de l’Etat vaut de l’or », conclu-t-il.
