En moins de quelques jours de la célébration de la fête de Tabaski, prévue, probablement, le 28 juin prochain. Contrairement aux années précédentes, le prix des moutons de cette année, est légèrement en hausse dans les différents marchés de bétails de la capitale.
Malgré le nombre important des moutons dans les marchés de la capitale, leurs prix varient entre cinquante à cent mille francs Cfa.
Un tour dans les différents marchés et les points de vente des moutons permettent de constater l’ambiance qui prévaut à quelques jours de la fête.
Les clients se font rares et les camions transportant des bétails afflux vers les marchés. Les commerçants, les démarcheurs, les motos-taxis, ainsi que les enfants qui se chargent de transporter les moutons attendent impatiemment les acheteurs pour se faire des affaires.
Ils espèrent que les activités reprennent comme d’habitude pour le reste des jours, car, leurs clients sont en grande partie des fonctionnaires et commencent encore par percevoir leurs salaires.
Entre-temps, certains clients tentent de payer à temps leurs moutons pour éviter les embouteillages et les autres aléas liés à la veille de fête. D’autres préfèrent attendre le jour de la fête pour acheter leurs béliers.
« Depuis plus deux heures, que je suis en train de chercher un mouton. J’avais prévu 45 000 Cfa, mais je n’arrive pas à trouver un bon mouton », se lamente Abakar Daoud venu acheter un mouton, au marché de bétail de Diguel Château, dans le 8ᵉ arrondissement.
Un autre monsieur rencontré ce lundi, 26 juin 2023, au volant de sa voiture, déplore le prix très élevé de moutons sur les marchés. Car, raconte-t-il, « J’ai sillonné quelques marchés de bétails, mais vu le prix très élevé de moutons ici, à N’Djaména, je suis obligé d’aller à Dourbali pour s’en procurer. Dommage, il n’y a pas une grande différence sur le prix ».
De son côté, le délégué de marché de bétail de Diguel Château, M. Souleymane Zakaria justifie la hausse de prix de moutons aux marchés par les dépenses effectuées dans l’alimentation et les transports des bétails des provinces jusqu’à N’Djaména. « Aujourd’hui, pour transporter un mouton de la province à N’Djaména coûtera plus de 10 000 francs, sans compter, les prélèvements abusifs des taxes sur les trajets par les forces de l’ordre. Toutes ces tracasseries jouent sur le prix de vente d’un mouton », justifie un autre commerçant au marché des bétails.
Toutefois, M. Souleymane Zakaria rassure que toute personne peut se procurer le mouton, selon sa capacité financière.