À l’occasion de la clôture de la 22ᵉ édition de la Commission Nationale d’Affectation et Mutation (CONAM) édition 2023. Le ministre de l’Éducation nationale et de la promotion civique, M. Moussa Kadam propose pour le suivi des élèves l’instauration des livrets scolaires.
Le livret scolaire est un outil pour rendre compte aux parents des acquis et des progrès de leurs enfants ainsi que le suivi de son cursus scolaire.
Selon le Chef de département du ministère de l’Éducation Nationale et de Promotion Civique, tout le monde est responsable du laxisme dans la gestion et le pilotage du système éducatif à différents niveaux.
À cet effet, il appelle au changement de paradigme et à agir promptement pour mettre fin aux maux qui minent l’école tchadienne. « Je suis certain que nous sommes capables d’apporter un véritable changement au système éducatif tchadien et de faire l’école tchadienne un véritable outil de l’épanouissement des enfants tchadiens et partant de l’émergence de notre pays », souhait, du chef de département de l’éducation, M. Moussa Kadam.
Tout en espérant qu’avec la volonté et la détermination, nous pouvons progressivement disposer de la compétence, de la motivation et de l’assiduité du personnel enseignant.
Des infrastructures et de moyens pédagogiques, des programmes pertinents, actualisés et adaptés à notre contexte, facteurs déterminent pouvant impacter positivement la qualité de l’enseignement. « Sans une gestion efficace du système éducatif, ces efforts resteront vains et les progrès insuffisants, tant les enjeux sont majeurs. Cette gestion se doit d’être attentive au suivi des enseignants, au respect du temps scolaire des élèves, l’instauration des livrets scolaires, le respect des volumes horaires et à l’implication des communautés dans l’effort collectif de financement de l’école tchadienne », déclare, M. Moussa Kadam.
Pour lui, avec l’état actuel du fonctionnement, de la gestion, du pilotage du système éducatif qui n’obéissent à aucune norme de planification. « Je crains fort que nous ne restions encore et pour longtemps avec une école qui n’existe que de nom. Pour mettre un terme aux pratiques malsains de gestion et du pilotage du système éducatif tchadien, nous devons changer de mentalité ».
Le patron de l’éducation nationale, M. Moussa Kadam promet de mettre en œuvre et instruit les responsables à différents niveaux, de rendre régulièrement compte de l’exécution des résolutions et recommandations issues de ces assises.