samedi, novembre 23, 2024
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Éducation : SET N’Djaména demande le relèvement des frais de logement à 100 000 fCFA

Les militants du Syndicat des Enseignants du Tchad provincial pour la ville de N’Djaména, recommandent entre autres, à l’occasion de la journée Mondiale des Enseignants célébrée ce jeudi 5 octobre 2023, la signature d’un nouveau pacte social en lieu et place du pacte social triennal de 2021.

L’apurement des arriérés des frais de transports des omis ainsi que ceux de 2023, finaliser le processus de rétablissent des primes des craies et de documentations, la levée immédiate et sans condition du moratoire de suspension des autorisations d’études.  

La subvention des prix des denrées de premières nécessités sur le marché, l’octroi des bonifications à tous les enseignants afin de faire face à la cherté de vie.

Le relèvement des frais de logement à 100 000 francs CFA, l’annulation du recensement biométrique de 2023, le remboursement des primes et salaires coupés pendant les 16 mesures.

Le versement des arriérés des salaires des nouveaux intégrés ainsi que les professeurs scientifiques.

La nomination des responsables dans les établissements scolaires selon les compétences et l’expérience.

L’octroi des indemnités de responsabilité aux chefs de services et chefs de divisions en lieu et place des primes de craies et de documentations. 

Le Président du comité d’organisation de cette festivité, M. Djibia Abdelkader loue la qualité d’un enseignant, artisan de l’âme et forgeron de l’esprit, le combattant de l’innocence qui relève tous les défis, car nul ne peut être enseignant s’il n’a pas à la place, du cœur, un diamant. 

Pour sa part, le secrétaire général du SET provincial de N’Djaména, M. Mbaîyana Laokoura plaide pour une meilleure condition d’enseignement et d’apprentissage, avec le paiement régulier du salaire permettant à l’enseignant de vivre dans de bonnes conditions.

Un environnement de travail décent, des salles aérées, un table-banc pour deux élèves, au plus 45 à 50 élèves par classe, des ressources pédagogiques adéquates. « C’est en cela qu’on peut assurer une éducation de qualité », ajoute-t-il. « Les enseignants tchadiens sont insultés, bastonnés, poignardés, fusillés par leurs élèves sans que le ministère chargé de les protéger ne dise un mot », tonne, M. Mbaîyana Laokoura.

Le directeur de l’enseignement secondaire général, rassure que le ministère de l’éducation cherchera à rendre l’enseignant tchadien heureux en demandant au gouvernement d’allouer des primes de responsabilités à tous les niveaux et de veiller à la protection des enseignants dans leurs lieux d’exercice.

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