Des militants du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), ceux des 200 partis alliés et des associations de la société civile suivent depuis ce vendredi 3 novembre 2023, au palais des Arts et de la culture de N’Djaména, un séminaire d’appropriation du contenu du projet de Constitution.
Ils auront à débattre, pendant trois jours, sur six différents thèmes en lien avec le projet de Constitution, il s’agit, entre autres, le retour à l’ordre constitutionnel, le processus électoral référendaire des acteurs. Les participants découvriront aussi le nouveau projet de constitution, pourquoi les partis de l’alliance, optent-ils pour l’État unitaire décentralisé et une note d’orientation pratique pour le terrain.
Le coordinateur national du Cadre National de Concertation des partis Politiques, docteur Nasra Djimasngar renseigne qu’il entend des chefs des partis politiques appeler au boycott du référendum. Ça sera-t-il, dit un recul à la démocratie qui voudrait que chacun s’exprime dans le sens de la décision à prendre sur une question donnée. « Le boycott est un refus de décider, donc une contribution à la stagnation qui est contreproductive », a ajouté, docteur Nasra Djimasngar.
Le chef de file de l’Alliance, par ailleurs, secrétaire général du MPS, M. Haroun Kabadi déclare que l’Alliance est constitué des 200 partis politiques, est pour la victoire de Oui au référendum constitutionnel du 17 décembre 2023. Dévoués pour la cause de la nation, n’est pas un regroupement des formations politiques renfermé sur lui-même, un creuset ouvert à d’autres entités politiques qui veulent adhérer à ses nobles idéaux et convictions. « Nous voudrions, à travers cette dynamique, même les plus sceptiques que le Tchad est un pays uni et stable, que l’alliance dispose des atouts politiques, d’une grande capacité d’organisation et de mobilisation », se vante, M. Haroun Kabadi chef de file de l’Alliance.
