À l’initiative de l’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales du Tchad(APLFT), le coordonnateur national du Comité de Suivi de l’Appel à la Paix et à la Réconciliation au Tchad (CSAPR) M. Abderamane Ali Gossoumian et Gambaye Djegoltar Ndjerakor Armand ont animé conjointement ce samedi, 25 novembre 2023, à la radio FM liberté, une conférence de presse relative aux enjeux de la transition politique pour la consolidation de la paix au Tchad.
Selon les organisateurs, cette conférence de presse permet aux organes de presse de relayer aux citoyens les informations sur l’état d’avancement de la transition, l’organisation du référendum constitutionnel et d’autres échéances dans cette période.
M. Gambaye Djegoltar Ndjerakor Armand a rappelé que les participants au dialogue national inclusif et souverain (DNIS) avaient formulé 245 recommandations et 15 résolutions, c’est qui permis la mise d’un gouvernement d’union nationale et des mécanismes de suivi de ces résolutions et recommandations.
Pour Gambaye Armand Djegoltar, la transition phase 2, a deux grandes étapes, l’organisation de l’élection référendaire, des élections locales et présidentielles.
D’après, M. Abdramane Ali Gossoumian, le Tchad n’est pas dans sa première transition et dès le début de la transition actuelle, des conflits intercommunautaires sont très accentués sur l’ensemble du territoire national. Cette question de la consolidation de la paix est cruciale. Elle doit interpeller tout le monde et les tchadiens doivent fournir plus d’efforts afin de parvenir à un État unifié, poursuit-il
» Au delà de tout ça, il est intérêt que les autorités de la transition puissent résoudre tous les maux qui dégradent la consolidation de la paix pour que le processus de transition aboutisse à une élection libre et transparente », résume M. Abdramane Ali Gossoumian. « Lors que de plus en plus que les libertés d’expression sont interdites, comment voulez-vous que les citoyens tchadiens vont accepter l’injustice. Il faut que l’inclusion sociale soit transparente surtout dans la mise en place des institutions », s’interroge M. Abdramane Ali Gossoumian.