Après plus d’un mois de grève observée dans les établissements scolaires publics de la ville de N’Djaména et des provinces. Le secrétaire général du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Mahamat Seïd Farah a donné ce samedi, 2 décembre 2023, à la bibliothèque du lycée Félix Eboué de N’Djaména, des fermes consignes aux inspecteurs départementaux, aux chefs d’établissements et au délégué pour la reprise des cours à compter de ce lundi 4 décembre 2023.
Il instruit par ailleurs, les proviseurs d’ouvrir les portes de leurs établissements et d’une liste de présence des enseignants. « À partir de ce lundi, nous allons commencer par surveiller les établissements, surtout la présence des chefs d’établissements et des enseignants à N’Djaména ainsi qu’en dehors de la capitale. Un rapport quotidien est attendu sur la présence effective des enseignants qui doivent être remonté par les délégués au recteur des académies », précise, M. Mahamat Seïd Farah. Tout en demandant aux chefs d’établissements du maintient de leurs élèves à l’école pour éviter les casses dans les établissements scolaires privés. « Nos enfants sont manipulés pour attaquer les établissements privés », dénonce – t-il.
Le secrétaire général du ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique informe que la grève observée depuis quelques temps va jouer sur le calendrier scolaire, notamment, celui des examens de fin d’année. « Cette année scolaire sera extensible et les congés de fin d’année et celui du pâque n’auront pas lieu. Comme nous sommes soumis au respect du calendrier scolaire international nos enfants futurs bacheliers n’auront pas la chance d’accéder en septembre prochain dans les universités étrangers », se désole, M. Mahamat Seïd Farah.
Il qualifie le comité de crise mis en place par un groupe des enseignants d’illégal et illégitime. Pour M. Mahamat Seïd Farah, le comité de crise n’a pas le droit d’appeler les enseignants à la grève sèche et illimitée. De poursuivre que « Désormais, nous allons considérer ce comité de crise d’illégal et illégitime, notre seul interlocuteur pour défendre les intérêts des enseignants et le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) avec qui les négociations sont ouvertes ».