Les anciens footballeurs du Tchad exigent la dissolution de l’actuel comité de normalisation de la Fédération Tchadienne de Football Association (CONOR). Ils proposent la mise en place d’un nouveau comité provisoire de gestion de football constitué issus des acteurs du milieu de football avec un délai de 6 mois pour l’organisation d’une nouvelle assemblée élective.
L’annonce a été faite ce mercredi, 6 décembre 2023, par un point de presse du président de l’Association des Anciens Footballeurs du Tchad, M. Mahamat Adoum.
Tout en rappelant les processus ayant permis la mise sur pied du CONOR à la suite du retrait de la délégation de pouvoir par le ministère en charge des sports à l’ancienne équipe dirigée par M. Moctar Mahmoud.
M. Mahamat Adoum estime que le comité de normalisation dirigé par Maître Jacqueline Moudeïna a échoué dans ses missions, malgré les consultations, la vulgarisation et l’adoption des textes de base de la Fédération Tchadienne de Football Association. « Aujourd’hui nous apprenons avec stupéfaction que certains membres du CONOR entretiennent un climat conflictuel pour des intérêts personnels, mettant à mal le bon fonctionnement de l’institution », se désole – t – il.
Le président de l’Association des Anciens Footballeurs du Tchad déplore le manque de prise en compte des avis forts favorables sur le mode de scrutin retenu dans les textes statuaires, les dispositions de parrainage, les incompatibilités des fonctions des membres et les critères d’éligibilités.
Pour, M. Mahamat Adoum, le CONOR qui a initialement à un mandat d’un an a été prorogé à deux reprises et sans un résultat. « Malheureusement, le résultat de cet échec dont les responsabilités sont partagées entre le ministère en charge des sports et le CONOR », souligne-t-il.
M. Mahamat Adoum, président de l’Association des Anciens Footballeurs du Tchad s’interroge que si le football est à jamais enterré, non, répond-t-il, les anciens footballeurs veulent sauver le football tchadien. Il appelle les différents acteurs du football à se ressaisir et à prioriser l’intérêt général et au gouvernement de les impliquer pour la recherche d’une solution idoine.