23 cas de noyade sont enregistrés à N’Djaména depuis le début du mois de ramadan 2024. Les victimes sont généralement des jeunes âgés entre 11 à 17 ans, venus pour se rafraichir contre la chaleur au bord du fleuve Chari par manque d’électricité.
Environ 7 corps sans vie ont été repéchés au bassin de rétention d’eau au quartier Goudji dans la commune du 2ème arrondissement et un autre corps à Gaoui.
Les autres cas sont enregistrés aux quartiers Gassi et Farcha respectivement dans le 1er et 7ème arrondissement sur le bras du fleuve du Chari.
Comparativement au ramadan de l’année dernière, le cas de décès est en baisse. « Nous avons enregistré au même moment, 76 cas pendant le ramadan 2023 et le nombre total des décès causés par la noyade à N’Djaména durant toute l’année 2023 est de 103 cas », informe, colonel Mahamat Lawane, chef servie secours et incendies à la commune de N’Djaména. Il explique que les causes provoquant les noyades et que les enfants vont dans des zones profondes, alors que beaucoup d’entre eux ne maitrisent pas les techniques de nage.
Le chef servie secours et incendies demande aux parents de veiller sur leurs enfants. « Les gens quittent de loin pour venir se baigner au fleuve, malgré les dispositifs policiers, ils contournent pour aller à Farcha soit à Gassi à la recherche de fraicheur et beaucoup ont retrouvé la mort », regrette, Colonel Mahamat Lawane.
Pour réduire les décès dus aux noyades. Le chef servie secours et incendies propose une étude regroupant les différents départements ministériels pour délimiter les zones dangereuses et l’installation des frottoirs.
