Au total, 150 participants venus des six arrondissements municipaux de la ville de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen – Chari ont validé à l’issue d’un atelier de deux jours de nouvelles tarifications des droits et taxes indirectes.
Ils ont planché sur certains maux qui minent le développement socioéconomique de leur commune, notamment, les arrières des salaires cumulés de plusieurs mois des agents communaux, les insuffisances des services rendus par les services de la commune à la population, l’insalubrité, l’oisiveté et la consommation abusive de l’alcool et autres stupéfiant par les jeunes.
Ils ont recommandé entre autres à la commune, au personnel et aux opérateurs économiques de la ville de Sarh, de la mise en application de la qualification du personnel de la commune, détacher les autres services de l’Etat vers la commune de Sarh qui doivent regagner leur poste et de lutter contre la consommation des boisons frelatés.
Les participants proposent aussi la rémunération mensuelle des délégués chefs d’arrondissements et des quartiers sur la base des recettes réalisées sur leur territoire selon la base de 5 % et la formation des agents de la police municipale.
Le gouverneur de la province du Moyen-Chari, M. Abderamane Ahmat Bargou, note que les performances des collectivités territoriales décentralisées vont en adéquation avec les besoins de la populations en matière de développement local.
La commune de Sarh traverse des moments très difficiles avec une dette estimée à plus d’un milliard de francs Cfa. « Pour bien mener ces activité, elle doit être à la hauteur de sa prestation en qualité et en quantité », a rappelé, M. Abderamane Ahmat Bargou.
