L’opération d’enrôlement des vérificateurs et des correcteurs qui seront retenus pour le baccalauréat de session de juin pour la ville de N’Djaména a démarré ce lundi 3 juin 2024 à la bibliothèque du lycée Félix Eboué. Ces derniers sont venus des dix inspections départementales de la capitale.
Les vérificateurs sont désignés parmi les inspecteurs des poules et des enseignants intervenant en classe de terminale et qui totalisent plusieurs années dans la correction des copies des candidats au baccalauréat.
Ils auront comme principale tâche de revoir les copies, une fois corrigées par les correcteurs, de confirmer ou d’ajuster les notes attribuées aux candidats.
Tandis que les correcteurs sont des enseignants chargés de cours des classes de terminales.
Cependant, pour se faire enrôler, les enseignants doivent présenter leurs emplois de temps de l’année en cours, une fiche d’enrôlement signée conjointement par le recteur de l’académie, le délégué provincial de l’éducation, l’inspecteur départemental, le proviseur du lycée dans lequel ces derniers interviennent et la signature du directeur général de l’enseignement secondaire.
Une fois passés devant l’opérateur de saisie, les vérificateurs et les correcteurs auront un récépissé qui leur permet d’entrer et avoir accès à la carte biométrique.
L’Office national des examens et des concours du supérieur (ONECS) a lancé ce système pour avoir une base de données composée exclusivement des enseignants intervenant en classes des terminale. Il est renouvelable tous les trois ans.
Aux provinces, plus de 2000 enseignants sont déjà enrôlés. À la fin de cette dernière phase, la liste sera compilée, les correcteurs et les vérificateurs seront retenus par rapport au nombre des copies à corriger.
Le directeur des examens et concours à l’ONECS, docteur Abakar Mahamat Hassaballah renseigne que cette opération fait partie des réformes enclenchées par son institution et ça permet de déceler les correcteurs qui n’interviennent pas en classe des terminales. « On a déjà expérimenté en 2022 et ça porte des fruits. Il y avait une fausse note par le passé parce que nous avons enrôlé des enseignants vacataires qui ne sont pas sur place, ils enseignent et disparaissent par la suite », explique-t-il et insiste que ceux qui seront retenus pour la correction du bac sont des enseignants qui enseignent en classe des terminales.