Un détenu est décédé ce dimanche 9 juin 2024, au commissariat du 4ème de N’Djaména. Pour le moment, les circonstances de sa mort ne sont pas élucidées.
Les parents de la victime refusent de retirer le corps de leur proche. lls exigent que lumière soit faite, avant de procéder à I’inhumation. Une autopsie a été demandée sur ordre du procureur de la République.
Au commissariat du 4ème arrondissement, les policiers n’ont pas voulu commenter cette situation. Toutefois, d’après ses proches, l’homme a été arrệté, il y a plus d’un mois et gardé à vue, pour nécessité d’enquête.
On a retrouvé, dans son téléphone, un numéro qui l’aurait appelé à quatre reprises. Ce numéro, dit-on, appartiendrait à un homme qui fait partie d’un groupe de malfaiteurs. Ces proches indiquent que, depuis son arrestation, des démarches ont été engagées pour qu’il soit transféré à la justice, mais en vain.
La semaine passée, l’un de ses frères, qui a constaté que son état de santé n’allait pas bien, aurait demandé qu’on le libère pour qu’il puisse aller prendre des soins.
Mais les responsables du commissariat auraient refusé. Les parents se disent surpris que la police puisse garder quelqu’un pendant plus d’un mois, dans un commissariat, alors que la loi n’autorise que 48 heures de garde à vue, sauf dérogation autorisée par le procureur de la République.
Le Progrès