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Tchad : un contrôle est lancé pour régulariser les véhicules

L’opération de contrôle des pièces et des organes afférents aux véhicules a démarré ce lundi 15 juillet 2024 à N’Djaména.

Subdivisée en cinq groupes, la commission composée des éléments de la police nationale et de la garde nationale et nomade du Tchad a été déployée sur le terrain. Chaque propriétaire de véhicule intercepté est sommé de présenter, entre autres, sa fiche technique, l’assurance, les permis de conduire et les dédouanements.

Ceux détenant une vignette estampillée OK sont autorisés à circuler. Par contre, les autres doivent passer obligatoirement devant la commission sise au quartier Moursal dans la commune du 6ème arrondissement de la capitale afin de régulariser leur situation.

Le local de la commission est aussi pris d’assaut par une foule et plein à craquer par des engins à quatre roues. Un hangar a été spécialement monté. Les propriétaires des engins vont passer devant les sept différents services que compose la commission entre autres (Douanes, transports, impôts, police nationale et deux compagnies de l’assurance) pour avoir le visa sur sa fiche de contrôle avant de passer à la caisse pour payer ses amendes forfaitaires allant de 3 000 pour les uns et 25 000 francs Cfa pour les autres.

Une fois fini avec les différentes étapes, chaque véhicule reçoit la vignette OK et est autorisé à quitter la commission.

En plus des pièces demandées, la commission procède aussi au contrôle des organes des véhicules, notamment les phares, les clignotants, d’essuie-glace et exige aussi des triangles fixes, un certificat médical ainsi qu’une chaussure fermée du chauffeur. Elle prélève la somme de 3000 francs Cfa pour chaque défaut. Si les permis et autres pièces sont expirés, une amende de 25 000 francs Cfa est fixée à chaque propriétaire du véhicule.

Cette situation a rendu fluide, dans la matinée de ce lundi 15 juillet 2024, la circulation dans les différentes artères de la capitale. L’on a constaté de moins en moins la circulation des voitures, surtout celles utilisées dans le transport en commun, le mini-bus et les taxis. « J’étais devant la commission, on me demande de présenter un certificat médical et la boite à pharmacie, quatre triangles fixes, deux devant et deux autres derrières. Le plus grave, ils disent que tu ne peux sortir d’ici sans payer quelque chose et absolument, ils vont trouver un défaut sur toi », s’emporte, Marcel.

Les usagers demandent au directeur de police nationale de respecter les termes de son communiqué et d’exiger que la présentation des pièces demandées, la fiche technique, l’assurance, les permis de conduire et les dédouanements afin d’éviter la tracasserie.

Le commandant premier adjoint du groupement de la sécurité et de la réglementation routière, colonel Allafi Digili-Tati explique que ce contrôle de la sécurité routière est beaucoup plus technique. « Les véhicules seront ramassés et vont être contrôlés sur place. S’il y a des infractions, ils seront soumis à payer des amendes forfaiteurs. L’OK est de faire la distinction entre celui qui est contrôlé et celui qui n’a pas été contrôlé. Il permettra aussi de passer sans difficulté devant l’équipe de contrôle et le détenteur d’OK ne sera pas à nouveau ramené à la commission », informe-t-il.

Il n’a pas précisé la date de la fin de l’opération de contrôle des véhicules.

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