Le Ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement Durable organise depuis ce jeudi 18 juillet 2024, un atelier national regroupant les représentants des ministères sectoriels, de la chambre de commerce et de la société civile pour l’adoption des thèmes liés au sensibilisation et de communication sur la mise en œuvre de la contribution déterminée au niveau national (CDN) en prenant en compte les besoins des femmes et des jeunes.
Lançant les travaux, le directeur général du ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable, M. Mahamat Hassan Idriss relève que, le changement climatique représente l’un des défis les plus pressants aujourd’hui.
Car, dit-il, le Tchad, n’est pas épargné par ses effets accompagnés d’une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses prolongées et les inondations soudaines. “Ces bouleversements menacent directement notre sécurité alimentaire et hydrique, aggravant les difficultés de développement auxquelles nous sommes confrontés”, a-t-il révélé. Face à cette menace existentielle, M. Mahamat Hassan Idriss indique que, le Tchad a réaffirmé sa volonté d’agir en ratifiant l’Accord de Paris et en soumettant sa Contribution Déterminée au niveau National.
Il a encouragé les participants à participer activement aux discussions, à poser des questions, à exprimer leurs préoccupations et à partager leurs idées.
Pour le représentant du Programme des nations pour le développement (PNUD) au Tchad, M. Keryang Emmanuel, le changement climatique est sans conteste l’un des défis les plus pressants de notre époque, et le Tchad, comme de nombreux pays africains, est particulièrement vulnérable à ses impacts.
Face à cette menace, il rassure que son institution est fière d’être aux côtés du gouvernement tchadien dans sa lutte contre le changement climatique et ses efforts pour un développement durable et résilient. D’après M. Keryang Emmanuel, le présent atelier met l’accent sur un aspect fondamental notamment, l’implication active des jeunes et des femmes dans la mise en œuvre de la CDN. Car, selon lui ces groupes sont non seulement parmi les plus vulnérables aux effets du changement climatique, mais ils représentent également une formidable source d’innovation et de dynamisme pour relever ces défis.
