Dans une lettre ouverte, le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP) interpelle l’union Européenne à l’approche des élections générales au Tchad sur les menaces qui pèsent sur la démocratie et l’équilibre des pouvoirs.
Il appelle à la responsabilité des partenaires du Tchad, notamment la Commission de l’Union européenne à l’amélioration des conditions sociales des populations, à l’apaisement du climat politique et sécuritaire. La révision du cadre juridique et institutionnel ainsi que la prise en compte de l’inclusion politique.
C’est le contenu d’un point de presse présenté ce samedi 31 août 2024 par le porte-parole du GCAP, M. Max Kemkoye qui prévient que les prochaines élections générales n’existent plus dans la dynamique actuelle depuis le cadre normatif, aux institutions en charge de l’organisation des élections, aux déroulements des opérations de vote, du dépouillement et à la proclamation des résultats, jusqu’aux gestions des contentieux.
Il s’interroge que comment organiser une élection générale dans un contexte où, aucun consensus politique entre les acteurs n’est acquis sur des questions fondamentales, ainsi que le désintéressement et la démobilisation des électeurs à la chose électorale.
Pour le GCAP, en pareil contexte, comment les partenaires en général et l’Union européenne en particulier, peut se compromettre en foulant aux pieds toutes les règles relatives aux droits de l’homme et de bonne gouvernance institutionnelle, les normes de référence de l’union européenne de protection des valeurs démocratiques pour garantir le droit à des élections libres et les droits de l’homme en particulier.
Le porte-parole du GCAP M. Max Kemkoye exige entre autres l’organisation d’une élection crédible par la mise en place d’un mécanisme de transparence, de supervision, d’un mécanisme de transparence du vote et du dépouillement avec des procédures de vote ainsi que de dépouillement claires.
