Dans le cadre de l’organisation des élections législatives communales et provinciales prévues le 29 décembre prochain, 300 formateurs seront déployés dans 19 provinces par le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP).
Ils suivront d’abord une formation qui a débuté ce lundi 25 novembre 2025, au centre Almouna de N’Djaména, sous le thème « Agir pour des élections transparentes, pas d’élections illégales pour des institutions illégitimes », avant de former 5 700 activistes politiques de terrain pour la mise en œuvre du boycott actif et des autres actions stratégiques relatives à la révolution électorale.
Pour le porte-parole du GCAP, M. Max Kemkoye, aller à ces élections, c’est comme aller sur le ring pour boxer les mains attachées et enterrer tout espoir de libertés et de démocratie. « Une élection où les sièges sont attribués à certains partis politiques en nombre pour permettre aux autres de constituer des groupes parlementaires pour jouer le jeu, où les gens ont commencé à s’éliminer en interne pour occuper la présidence de l’Assemblée nationale et du Sénat », révèle-t-il.
Selon le porte-parole, cette formation des formateurs sur le boycott permet aux participants d’être outillés en techniques et stratégies innovantes jamais appliquées dans tous les boycotts qui ont eu lieu au Tchad de 1996 à 2021.
D’après M. Max Kemkoye, agir avant ces élections, c’est adopter une stratégie virale pour toucher les Tchadiens du monde rural en masse, des groupes sociaux et socio-professionnels, fonctionnaires, éleveurs, agriculteurs, jeunes, femmes, chefs de ménages, pour leur expliquer les dangers républicains, politiques, économiques et financiers de ces élections.