C’est la saison des tomates fraîches qui inondent les différents marchés de N’Djaména.
Cultivées par des maraîchers dans les environs de la capitale et dans les localités du Lac, les tomates sont utilisées dans presque tous les types de plats.
Ce mardi 7 janvier 2025, des camions transportant des caisses de tomates sont arrivés au marché de Ndombolo, situé dans la commune du 3ᵉ arrondissement de N’Djaména.
Dès 6 heures du matin, des vendeurs détaillants, hommes et femmes, affluent depuis divers quartiers de N’Djaména pour se procurer des tomates fraîches.
Selon un grossiste, la tomate en provenance du Lac, qui se vendait auparavant entre 17 000 et 15 000 francs CFA la caisse, est maintenant proposée entre 7 000 et 10 000 francs CFA.
L’abondance de tomates permet aussi aux conducteurs de mototaxis de voir leurs bénéfices augmenter, en livrant des tomates fraîches à leurs clients.
Dans les marchés, des tas de 6 tomates fraîches sont vendus à 100 francs CFA, et plus de 10 unités peuvent être achetées pour 500 francs CFA.
Cependant, certaines femmes commerçantes craignent la mévente face à l’abondance de tomates.
« Chaque soir, avec mes enfants, nous procédons au tri pour garder celles qui sont en bon état. Les tomates restantes sont séchées et transformées en poudre. C’est vraiment rentable », explique Khalia Alifa, vendeuse de tomates en détail au marché de Dembé.
« Dieu merci, les affaires vont bien en ce moment. La tomate nous rapporte beaucoup, surtout en cette période de profusion », témoigne Mahamat Hassan Mahamat, vendeur grossiste au marché de Ndombolo, assis sur des caisses remplies de tomates fraîches.