Les préparatifs pour le mois saint de ramadan battent leur plein dans les différents marchés de N’Djaména. Ce jeudi 27 février 2025, au marché de Dembé, dans le 6ème arrondissement de la capitale, les commerçants proposent une variété de produits, notamment du sucre, de la farine, de l’huile et du riz.
Alors que le mois de ramadan approche, des femmes vendeuses étalent leurs marchandises sur le sol, telles que le tamarin, l’oseille rouge, les oignons, les haricots, l’ail, la pâte d’arachide, le gingembre et le natron.
Le marché de Dembé est bondé et les vendeurs débordent jusqu’au bord de la route, créant des embouteillages. Dans la plupart des moulins de pâte d’arachide, les seaux et autres récipients sont alignés en attente de leur tour.
Avec l’arrivée du ramadan, même le prix de la mouture augmente, ce qui crée des opportunités pour les malfrats de dépouiller leurs victimes.
Au marché à Mil, les allées dédiées à la vente d’ustensiles sont envahies par des femmes cherchant à acheter des assiettes, des cuillères, des glacières et des plateaux. La circulation devient difficile et les forces de police nationales et municipales tentent de fluidifier le trafic.
« Je suis venu acheter quelques produits pour le ramadan, même si ce sera difficile à cause de la hausse des prix », déclare Mocktar Allaou, fonctionnaire.
Certaines personnes préfèrent payer en plusieurs fois selon leurs revenus. « Ce n’est pas facile. Depuis ce matin, je fais le tour des boutiques et les prix sont inaccessibles pour mon budget », se désole Khalité Issacka, assise devant une boutique au centre-ville.
Les commerçants expliquent que l’augmentation des prix est due à l’inflation sur le marché international, aux tracasseries routières et aux coûts de transport depuis le port de Douala au Cameroun. « Nous avons fait de notre mieux pour que les prix ne soient pas aussi élevés que l’année dernière », confie M. Mbodou Mahamat, commerçant au marché à Mil.
Francine Sagnoudji et Adnelie Millaire
