À l’occasion de la clôture de la 35ᵉ édition de la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET) et de la Journée Internationale des Femmes (JIF), les femmes du ministère de l’Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires ont organisé, ce samedi 8 mars 2024, une conférence-débat placée sous le thème : « Femmes, action sociale et solidarité : Défis et opportunités pour un développement humain durable ».
Elle a été suivie d’un Iftar collectif au sein du ministère en présence de la cheffe du département de l’Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, Mme Zara Mahamat Issa.
Mme. Zara Mahamat Issa se félicite que le pourcentage élevé de femmes occupant des postes de responsabilité dans son ministère témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une société où chaque femme, quelle que soit sa situation, peut s’épanouir et contribuer pleinement au développement de la nation.
Selon elle, la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes représente une opportunité de réitérer l’engagement en faveur de l’émancipation, de l’autonomisation et de l’égalité des chances pour les femmes. « Aux femmes issues des milieux les plus défavorisés, qu’elles soient réfugiées, retournées, déplacées internes ou en situation de handicap, sachez que vous n’êtes pas seules. Votre résilience, vos combats et vos sacrifices pour vos familles et vos communautés méritent notre admiration », a déclaré avec force la ministre.
Lors de la conférence-débat, les panelistes ont abordé des sujets tels que les défis de la précarité économique et sociale, le poids des charges domestiques et familiales, ainsi que la sous-représentation des femmes dans les instances de décision. Elles ont également évoqué la persistance des violences basées sur le genre.
Les conférencières ont mis en lumière les obstacles entravant les contributions des femmes dans les actions sociales. Parmi ces obstacles figuraient les contraintes culturelles, les considérations religieuses, le manque de confiance entre les genres, ainsi que les contraintes liées aux changements climatiques. Elles ont aussi mentionné les défis institutionnels, notamment le faible taux d’instruction des femmes et les difficultés d’accès aux structures de microfinance.
Après la conférence, un Iftar collectif a été organisé pour marquer la clôture de la SENAFET et célébrer, dans un esprit de solidarité, la 35ᵉ édition de la Journée Internationale des Femmes.
