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Société : Des suspicions entourent la mort de Baye Camane

Jusqu’à hier, dimanche 6 avril 2025, l’artiste musicien Mahamat Ahmat Kamane, alias Maréchal Baye Camane décédé ce vendredi 4 avril 2025 n’a toujours pas été inhumé, contrairement aux rites islamiques habituels.

Le corps du chef de l’orchestre Soubyanna Music est encore à la morgue du Centre Hospitaller Universitaire La Renaissance (CHU-A) de N’Djaména.

La famile exige une autopsie avant toute inhumation, car elle estime que le défunt aurait subi des violences physiques ayant entrainé sa mort.

D’après son grand frère, Bédaou Kamane Oumar, Ia victime était sortie pour honorer une invitation, sur le chemin, il a été attaqué par un groupe de quatre personnes.

 » Ceux qui l’ont agressé sont connus, puisque c’était en public. Actuellement, une persanne est en détention. Nous attendons que la police mette la main sur ces individus » précise un autre membre de la famille du défunt.

A la place de recueillement, au quartier Ardep-Djoumal, dans la commune du 3ème arrondissement de la capitale personne ne pouvait imaginer que Baye Camane, un homme trés connu de tous au quartier Moursal, puisse subir un tel sort.

 » Le vendredi j’étais a la mosquée pour la prière lorsqu’on m’a appelè pour me dire que Baye était hospitalisé. Nous nous sommes précipités à l’hôpital avec mon grand frère et Badaoui, membre de l’orchestre. Arrivés à l’hôpital, il était dans le coma, il avait beaucoup vomi du sang. On l’a interné en réanimation. Le médecin m’a tirè de coté pour me demander de lu laisser mon contact, car son état de santé était crinique. J’ai commencé a supposer que mon frère était déjà mort. J’ai quitté l’hôpital et à peine arrivé à la maison, je reçois un appel du service de reanimation. Nous l’avons trouvé déjà mort », raconte Bédaou Kamane Oumar.

Titulaire d’une licence en histoire, feu Mahamat Ahmat Kamane avait été intégré au ministère de l’Éducation nationale. Chargé de cours, il a ete reversé au ministère de la culture. Il fut directeur de l’espace Talino Manu, directeur de l’orchestre national, puis chef d’orchestre de Soubyanna Music jusqu’à sa mort.

Septième d’une fraterie de 13 enfants, sa disparition intervient moins de trois ans après celle de son frère cadet Seid Kamane, connu sous le nom de Seïdo.

Les deux étaient des piliers de ce groupe qu’ils fondé en 2002.

Le Progrès

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