Frédéric M., âgé d’environ 25 ans, est accusé d’atteinte sexuelle et de détournement de mineure par la famille Asra F., qui s’est constituée partie civile en représentant leur fille de 13 ans.
Le prévenu a comparu, le jeudi 27 mars 2025, devant le Tribunal de Grande Instance de N’Djaména.
Les faits remontent au mois de février 2025. Cette jeune, amie de la petite sœur du prévenu, a disparu. Elle a été recherchée, en vain, par ses parents. Certains sont aussi passés chez son amie Nadine, la petite sœur du prévenu, pour s’enquérir de ses nouvelles. De retour à la maison, vers 20 heures. Nadine a informé la mère de son amie que sa fille se trouvait devant une boutique du quartier en compagnie de son grand frère Frédéric.
Face à cette situation, Frédéric a reconnu devant les deux familles avoir passé la journée avec la victime. Une tentative de résolution de l’affaire à l’amiable a échoué. Lors de l’audience, l’avocat de la partie civile présente des preuves que Frédéric avait touché la jeune fille. «Il y a, non seulement, l’atteinte sexuelle prouvée par les documents médicaux, mais aussi un détournement de mineure», soutient-il.
Le prévenu conteste les faits. Il ne reconnaît pas avoir couché avec la victime. Pour son avocat, les preuves présentées par la partie civile ne datent pas d’aujourd’hui. Donc, dit-il, Frédéric n’est pas l’auteur de cet acte.
La partie civile réclame 300 000 Fcfa pour les dépenses liées aux examens médicaux et aux démarches judiciaires et 2 000 000 Fcfa à titre de dommages et intérêts.
Le ministère public requiert l’application de la loi dans sa rigueur.
L’affaire est renvoyée pour le 10 avril.
Le Progrès
