L’Union des Cadres Chrétiens du Tchad exige que les auteurs de l’enlèvement de l’Abbé Madou Baihana Simon-Pierre, Curé de la Paroisse Bienheureux Isidore Bakanja, par des hommes armés ce lundi 05 août 2024 au sein de sa paroisse soient retrouvés, arrêtés, poursuivis et punis conformément à la loi. C’est la quintessence d’un point de presse présenté ce mardi 6 août 2024.
Pour le président national de l’UCCT, M. Doukar Bokhang-Moh Esaïe cet homme de Dieu n’a fait que relever les actes d’injustice qui continuent à enfoncer la douleur de la population tchadienne et son kidnapping est un affront à la liberté religieuse, à la sécurité des individus ainsi qu’à la paix sociale. Selon lui, les auteurs de cet enlèvement ont usé des armes à feu pour défoncer le portail. «Cet acte injuste et injustifié qui n’est pas la première vient une fois de plus mettre à mal le vivre-ensemble du peuple tchadien », a-t-il regretté.
M. Doukar Bokhang-Moh Esaïe exprime sa profonde consternation et son indignation face à cet enlèvement du prêtre Madou. Il qualifie d’un acte lâche et inacceptable qui viole non seulement les droits humains fondamentaux, mais aussi les principes de tolérance et de respect promulgués dans la Constitution qui régit une société.
Le Président National de l’Union des Cadres Chrétiens du Tchad rappelle qu’il n’acceptera pas qu’un lieu de culte soit profané.