Le Président national du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS), Dr. Guirayo Jérémie, a interpellé le gouvernement lors d’un point de presse ce samedi 5 octobre 2024, à l’occasion de la Journée Mondiale des Enseignants sur l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel.
Selon lui, malgré leur bonne volonté à soutenir leur ministère dans sa vision de mettre fin à l’élasticité de l’année académique pour permettre aux étudiants de s’inscrire dans les établissements d’enseignement supérieur, leurs revendications ne trouvent pas de solutions appropriées.
Dr. Guirayo Jérémie a cité, entre autres, les arrêtés rectificatifs des enseignants reversés qui traînent toujours au ministère des Finances sans suite, le non-paiement des frais de transport, et les primes des lauréats du CAMES et du CSUE du Tchad.
Le président du SYNECS a également souligné que les enseignants et chercheurs meurent en nombre chaque année par manque de couverture sanitaire, sans que cela n’interpelle les plus hautes autorités. La cherté de la vie augmente de manière alarmante, tandis que le gouvernement reste silencieux.
Il a insisté sur le fait que l’enseignement supérieur mérite une attention particulière.Le SYNECS demande à ses militants de reprendre les activités académiques et de rester en alerte pendant deux semaines. Passé ce délai de préavis, le syndicat se verra dans l’obligation de suspendre toutes ses activités sur l’ensemble du territoire et tiendra le gouvernement de la Ve République pour responsable.
Le Président national du SYNECS a attiré l’attention du gouvernement sur la signature du Statut Autonome des Enseignants du Supérieur, qui n’a que trop tardé.
Pour le SYNECS, la patience a une limite, et l’application du décret sur le minima horaire traîne toujours dans les tiroirs du ministère de tutelle.
Le Bureau exécutif du SYNECS sollicite une fois de plus le gouvernement et les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités. « Ils ont intérêt à résoudre tous les problèmes dans un bref délai afin d’éviter toute perturbation dans le fonctionnement des activités académiques, car de la qualité de l’enseignement dépend la qualité de demain », a prévenu Dr. Guirayo Jérémie.
