L’Office National pour la Promotion de l’Emploi(ONAPE) reste, l’un des rares établissements publics, qui œuvre pour la matérialisation de la politique gouvernementale en matière de l’emploi.
Touché de plein fouet par le marasme économique et les conséquences fâcheuses de la pandémie du Coronavirus, l’ONAPE tente, bon an mal an, à maintenir le cap de la formation et de l’insertion des jeunes. N’Djaménaactu.com a rencontré M. SADICK BRAHIM DICKO, Directeur de l’ONAPE, pour aborder les défis de l’emploi au Tchad.
Depuis le début de l’année 2021, vous avez entrepris plusieurs activités, notamment, des formations et de remises des chèques aux jeunes entrepreneurs pour leur insertion, quel bilan peut-on tirer ?
Merci pour l’opportunité que vous nous offrez dans vos colonnes, et surtout, merci de nous accompagner, pour rendre visible nos actions en matière de lutte contre le chômage et le sous-emploi.
Permettez-moi, avant toute autre chose, de présenter l’Office National pour la Promotion de l’Emploi, qui est un établissement public, à caractère administratif, doté d’une personnalité morale et d’une autonomie de gestion. Il est placé sous la tutelle du ministère en charge de l’Emploi.
La mission principale de l’’ONAPE consiste à la matérialisation de la politique du gouvernement en matière de l’emploi. De manière spécifique, les taches que l’ONAPE exécute sont, entre autres, la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage et le sous-emploi, le placement, la reconversion et la mobilité de la main d’œuvre qualifiée de tous les secteurs d’activité. Il s’occupe aussi de l’insertion et de la réinsertion des jeunes sortant de l’appareil éducatif, des déflatés et des non scolarisés. L’ONAPE développe les actions de formation, d’orientation, de conseil professionnel et d’initiation à la création de l’emploi (auto-emploi) ou d’une micro-entreprise.
L’ONAPE fait, également, le diagnostic et établit les besoins en main d’œuvre qualifiée de tous les secteurs d’activité ainsi que la délivrance des autorisations d’emploi et des visas des contrats de travail.
Certaines actions sont matérialisées à travers les différents programmes qui sont l’auto-emploi, le crédit agricole et l’appui aux diplômés sans expériences.
Pour ce qui est du bilan des sessions de formations et l’appui à l’entreprenariat par les remises des chèques aux promoteurs, nous pouvons affirmer sans risque de se tromper qu’ils sont positifs. Nous avons maintenu le cap malgré les situations socioéconomiques et socio sanitaires difficiles.
Au niveau des sessions de formation, nous avons formés 50 demandeurs d’emploi (femmes en teintures et fabrication de savon à Mongo), en prélude à la journée internationale de la femme.
Je vous informe que plus de la moitié de ces femmes se prennent en charge, aujourd’hui, avec les techniques qu’elles ont apprises.
84 demandeurs d’emploi sont formés en électricité bâtiment, 50 autres en menuiserie métallique et bois. Ils sont, présentement, en stage dans les différentes structures.
Les meilleurs projets seront financés. A cela s’ajoute la signature de contrat de 16 demandeurs d’emploi formés comme pompistes à Total marketing sur les 32, initialement.
Au niveau de l’auto-emploi, 120 projets sont financés par mon institution pour un coût global de 220 millions Fcfa. Je vous informe qu’une remise des chèques aux jeunes promoteurs de l’emploi indépendant des autres provinces du pays sera organisée dans tous les prochains jours. A propos du crédit agricole, nous avons injecté plus de 2 milliards Fcfa pour le financement de la campagne agricole 2021.
Quelles sont les procédures pour qu’un jeune diplômé sans emploi ou en quête de travail, puisse bénéficier d’une formation, auprès de l’ONAPE pour son insertion socioéconomique ?
Réponse : Pour qu’un jeune diplômé sans emploi puisse bénéficier d’une formation, ou de tout autre service de l’ONAPE, il faut au préalable, se faire enregistrer dans notre base de données. Il doit fournir deux (02) photos d’identité, les photocopies des diplômes, une pièce d’identité et un curriculum vitae. Ensuite, un conseiller Emploi prend le diplômé sans emploi en entretien, avant de l’enrôler pour l’obtention de la carte de demandeur d’emploi. C’est la condition principale. Car, le reste est déterminé par notre service compétent, qui évalue les besoins en formation, surtout dans les créneaux porteurs.
Depuis votre prise de fonction, combien des jeunes avez-vous formés ?
Réponse : Depuis ma prise de fonction en décembre 2019, jusqu’à nos jours, je peux estimer que l’ONAPE a formé plus de 2 000 jeunes dans les différentes spécialités, surtout, porteuses en entreprenariat, en électricité-bâtiment, en menuiserie métallique et bois, en teinture, en fabrication de savon et comme des pompistes des stations d’essence.
Quelles sont vos perspectives ?
Réponse : Je parlerai des perspectives en termes d’insertion socioprofessionnelle. Pour cela, nous pensons appuyer davantage l’entreprenariat des jeunes pour plus de création d’emplois. Nous intensifierions aussi la formation les jeunes dans des métiers porteurs.
Ces 2 milliards ne sont pas attribués réellement pour les diplômés sans emploi, je fais aussi parmi eux, ça ma troisième année troisième en agriculture ni moi, ni mes connaissants agricoles n’a trouvé quelque de la part de l’ONAPE l’appuie pour la surprotection et aussi pour la motivation des autres jeunes diplômés sans emploi égaré à la maison. Si réellement l’ONAPE veut la réussite de la jeunesse tchadienne, 2 milliards avaient faire les choses plus importantes que cet appuie après on arrive à rembourser tout.
Ces 2 milliards ne sont pas attribués réellement pour les diplômés sans emploi, je fais aussi parmi eux, c’est ma troisième année en agriculture ni moi, ni mes connaissants agricoles n’a trouvé quelque de la part de l’ONAPE l’appuie pour la surprotection et aussi pour la motivation des autres jeunes diplômés sans emploi égaré à la maison. Si réellement l’ONAPE veut la réussite de la jeunesse tchadienne, 2 milliards avaient faire les choses plus importantes que cet appuie après on arrive à rembourser tout.