Des milliers des camerounais venant de la ville de Kousseri ont traversé la frontière tchadienne ce mercredi 8 décembre 2021, aux environs de 14 heures tout le long du fleuve Chari et s’est trouvant exposés à des intempéries dans les communes du 9ème et du 1er arrondissement de la ville de N’Djaména.
Ils fuient les violences intercommunautaires qui s’est déclenchée le week-ends dernier entre les éleveurs et les pêcheurs dans un marché hebdomadaire non loin de Kousséri.
Le pont de N’gueli reliant N’Djaména et Kousséri est resté fermé ce mercredi par crainte des renforts des différents communautés pour dégêner le conflit. À cet effet, plus de 800 personnes, composées en grande partie d’enfants, sont forcées par le niveau de la violence du conflit intercommunautaire opposant deux communautés, aux alentours de la ville camerounaise de Kousseri, proche de la capitale N’Djaména, à traverser l’autre bras du Chari, pour se retrouver du côté du Tchad.
Elles ont trouvé refuge juste en face du Camp de 27, à Farcha, dans la commune du 1er arrondissement de la ville de N’Djaména. Dépourvus de tout couchages et habits, les réfugiés camerounais passeront leur première nuit à la merci de la nature sans aucun effet.
La majorité de femmes, avec des enfants aux bras, est accompagnée de quelques personnes de troisième âge.
La nuit tombe sur le site, mais, les réfugiés attendent toujours de l’assistance de la part du gouvernement tchadien et des organisations onusiens.
Toutefois, quelques personnes de bonne volonté assistent ces personnes en détresse en offrant des palettes d’eau. Vu le nombre des personnes, l’assistance improvisée demeure insuffisante. L’on signale aussi d’autres groupes importants de réfugiés camerounais du côté des Abattoirs Frigorifiques de Farcha et du ministère des Infrastructures.
Des proches des réfugiés qui sont au Tchad tentent d’apporter des couvertures et de la nourriture à leurs parents, mais, ils sont interdits par les forces de l’ordre de s’est rapproche du site.
L’un de refugié l’air fatigué entouré de 5 enfants dit avoir traversé le fleuve rien qu’avec les habits qu’il porte, sans couchage et dit-il, n’a rien mangé depuis deux jours.