Contrairement aux années précédentes, la 3éme édition du festival Dary a un aspect particulier, celui de la mise en place d’un parc de jeux dédié aux enfants. Depuis le lancement du festival, dès 9 heures, les enfants envahissent le Parc de jeu.
C’est une aubaine pour eux de trouver un espace spécialement dédié à leur épanouissement et leur divertissement. Un bon nombre de pères de familles laissent profiter leurs progénitures en allant faire de tour dans les stands ou de se procurer quelques cadeaux en guise de souvenir.
« J’ai vraiment apprécié l’aire de jeux pour les enfants, alors que dans toute la ville de N’Djaména, il n’y a pas un parc qui fonctionne pour permettre à nos enfants de se frotter et de s’amuser avec des enfants de leurs âges. Sinon, il faut conduire les enfants vers Koundoul alors qu’il y a risque vu l’engouement de gens qui vont en week-end », apprécie Ali Rakhis père de 2 enfants.
L’élève Jonas en classe de 6éme habitant le quartier Moursal, se dit très surpris par les appareils de jeux qui se trouvent dans le parc. Lui n’a jamais eu la chance de les trouver à la maison profite au maximum en sautant d’un appareil à un autre. Avec un prix d’accès fixé à 500 Fcfa par enfant, en plus des amuses gueules, beaucoup, des parents n’hésitent pas à faire profiter leurs progénitures.
Dame Fatimé se réjouit que le parc de jeu est un lieu de distraction par excellence en ces temps de congés scolaires.
De l’autre côté du parc du jeu, M. Saleh et Mme Sylvie observent leurs enfants prendre du beau temps. « Avec la fête de nouvel an, on amène les enfants à visiter et découvrir des choses qu’ils n’ont jamais vu. Le parc de jeu leur permet de jouer avec leurs amis et faire de brassages entre eux », indiquent-ils.
Ils sollicitent d’avantages de parc de jeux pour les enfants avec un endroit fixe pouvant permettre aux enfants de côtoyer d’autes enfants de même âge.
De l’autre côté, les plus grands se frottent soit au PlayStation soit au Baby-foot. Certains vont en duel et le gagnant empoche la cagnotte mis en jeu pour l’occasion.
Pour ces jeunes, la ville de N’Djamèna n’a pas un lieu de loisir approprié c’est pourquoi, ils quittent les quartiers reculés pour se retrouver au festival. Parmi eux, il y a ceux qui viennent des quartiers comme Diguel, Goz-Ator, Gassi, voir Habbena, Goudji ainsi que Farcha. « Nous demandons à l’État de créer des espaces pour les loisirs comme le festival Dary dans chaque commune, aussi bien que dans les provinces afin de permettre aux jeunes de faire de brassages, surtout cet espace de jeu permet aussi de créer un emploi et réduire les taux de chômages », suggère, un tenancier d’un jeu à la place de la nation.
Ismail Mahamat Khamis