Le porte-parole de gestion de crises de l’événement d’Abéché M. Mahamat Macki Adam par un point de presse ce mardi, 15 février 2022, au siège de l’Association Culturelle et Éducative pour le Développement du Ouaddaï (ASCEDO) au quartier N’Djari dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djaména, appelant les autorités du pays à mettre en œuvre les résolutions et les revendications des victimes.
Parmi lesquelles le départ immédiat du gouverneur de la province du Ouaddaï considéré comme la pièce maîtresse dans ces massacres, il attire l’attention au gouvernement de traiter avec une attention particulière les dossiers des blessés.
Il condamne aussi les actes « lâches et inhumains » subis par les paisibles citoyens du village du Sandanan.
Le comité de gestion de crise d’Abéché prévient qu’en cas de non prise en compte, la population va user de toutes les voies légales prévues dans la constitution de la République. Toutefois, il s’est dit ouvert et disponible pour toute discussion qui pourra apporter la quiétude dans le Ouaddaï.
« Épris de paix et de justice, nous, membres du comité de gestion de crise de l’événement survenu à Abéché œuvrons sans relâche afin de calmer les esprits surchauffée suite aux événements douloureux qui ont endeuillé les familles dans le Ouaddaï », a justifié le porte-parole Mahamat Macki Adam.
Le comité a été mis en place juste après les événements survenus à Abéché du 24 au 25 janvier dernier où la population de la ville d’Abéché participait à une marche pacifique en vue de protester contre la violation de leurs coutumes et traditions héritées de leurs ancêtres.