Le prix de la baguette de pain connait depuis, ce samedi 19 mars 2022, une légère augmentation dans les différentes boulangeries.
Par endroits, le pain se vend entre 100 à 150 Fcfa. Or, il y a de cela quelques jours, le pain est acheté par les consommateurs au prix de 75 à 80 Fcfa.
L’origine de l’augmentation brusque de prix de pain reste inconnue et risque de créer une pénurie dans les jours à venir.
Cette situation a créé ce samedi la raréfaction de pain dans les différentes boutiques et les points de vente dans beaucoup des quartiers de la ville de N’Djaména.
Il est difficile de s’en procurer cette denrée utilisée dans la consommation quotidienne. Les livreurs qui se ravitaillent dans les boulangeries ont du mal à approvisionner leurs clients, restaurants et alimentations. « Je n’est pas reçu de pain depuis ce matin. Mon livreur n’a pas passé et il m’a dit que la boulangerie n’a pas beaucoup produit. Alors il est difficile d’avoir du pain », renseigne un boutiquier au quartier Kabalaye.
Les N’Djaménois sont pris de court. Car l’augmentation est dans toutes les discussions depuis plusieurs jours. Mais, les boulangers ont mis en exécution le nouveau prix alors que, plus de 2 millions de baguettes de pain sont consommés quotidiennement dans la capitale.
Au boulangerie Ziad dans la commune du 4ème arrondissement, d’habitude, la baguette de pain est vendue à 75 Fcfa. Ce prix attire beaucoup des clients. Mais ce matin, ils sont surpris par l’annonce du nouveau prix. Au lieu de 75 Fcfa la baguette de pain s’achète désormais à 100 Fcfa.
D’après quelques patrons des boulangeries, la cause est que le prix des farines du blé et autres produits qui entrent dans la fabrication de pain a augmenté sur les marchés nationales et internationales. « Pour combler le gap, nous sommes obligés de revoir un peu notre prix en hausse pour pouvoir continuer à respecter nos engagements vis-à-vis de nos employés et de continuer à travailler sans créer une pénurie de pain », confie un responsable d’une boulangerie.
L’une de cause est le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Ces deux pays assurent 29 % des exportations mondiales de blé, causant ainsi de perturbation avec comme risque l’augmentation de prix des denrées alimentaires.