« L’influence de la langue arabe sur les dialectes dans certains quartiers de N’Djaména: les cas de Am-bassatna et Blabline ». C’est le thème d’une étude descriptive et analytique présentée par Mahamat Nasradine Moussa Abakora dans le cadre d’une recherche scientifique pour l’obtention de diplôme de Master 2 en linguistique arabe à l’Ecole Normale Supérieure de N’Djaména.
Par ce travail, l’impétrant veut mettre en valeur les dialectes arabes parlés dans ces quartiers, mais, aussi la découverte d’autres civilisations et les secrets de la langue arabe mélangée avec les patois de certaines communautés vivant dans ces vieux quartiers de la capitale.
Ce thème débattu devant le jury par l’impétrant Mahamat Nasradine Moussa Abakora ce samedi, 2 avril 2022, à la Bibliothèque de l’Ecole Normale Supérieure (ENS est une recherche scientifique basée sur des témoignages et des documents ayant permis aux membres du jury de comprendre la différence entre la langue arabe parlée à Am-bassatna et Blabline, qui est différente de celle des autres quartiers de la ville de N’Djaména de part leur prononciation et leur employabilité par les locuteurs.
Après présentation et débat ainsi que des jeux questions réponse, le jury décerne à l’impétrant Mahamat Nasradine Moussa Abakora la mention bien avec une moyenne de 16 sur 20.
C’est pour la première fois qu’une étude scientifique est réalisée dans ce cadre pour la mise en valeur et apporte des éclaircissements sur l’influence de la langue arabe sur les dialectes dans certains quartiers de N’Djaména, le cas de Am-bassatna et Blabline.
M. Mahamat Nasradine Moussa Abakora est enseignant et sydnicaliste, secrétaire général de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad (CIST), par ailleurs porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative, signataire avec les autres partenaires sociaux du gouvernement le pacte social triennal.
M. Mahamat Nasradine Moussa Abakora est élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Tchad.