Des hectares de champs de coton engloutis par les inondations, occasionnant des faibles récoltes, des difficultés d’octroi des intrants, des difficultés d’évacuation du coton sur le marché mondial sont entre autres des maux qui ont miné la campagne cotonnière qui vient de s’écouler.
Le bilan a été fait au cours d’un point de presse par son Secrétaire général à la Commercialisation et à la Communication, Ibrahim Malloum Aïssaram, ce 23 novembre 2022. « Ce sont au total 21.723 hectares des champs inondés qui produiront pratiquement rien, à cela s’ajoutent d’autres superficies qui ne seront pas récoltables du fait des dévastations et aussi d’abandon par les paysans. Cela donne un total de 33. 787 ha qui ne seront pas récoltables ». C’est par ce bilan peu reluisant que le Secrétaire général chargé du Commerce et de la Communication de Cotontchad SN, Ibrahim Malloum Aïssaram a détaillé les différents maux qui ont entravé la bonne production du coton ainsi que les difficultés rencontrées par les cotonculteurs en cette saison.
Pour Ibrahim Malloum, toutes ces entraves encaissées, engendrent une perte maximale de plus de 22.000 tonnes de coton grain. Aussi, prenant en compte tous ces paramètres, la Cotontchad table sur une production d’environ 135. 000 tonnes au lieu de 175. 000 tonnes estimées en avril dernier, lors du lancement de ladite saison. Ceci, conformément aux premières prévisions de production qui sont basées sur des inputs agricoles mise en place, précise-t-il.
Cependant, tout en remerciant les plus hautes autorités du pays qui ont ménagé aucun efforts en faveur du monde rural, particulièrement les cotonculteurs pour faire du coton tchadien, l’une des meilleures qualités de la sous-région, Ibrahim Malloum promet une campagne de sensibilisation et d’échanges avec les cotonculteurs via leurs différentes représentations dans les zones productrices d’ici peu. Question d’encourager les producteurs de l’or blanc à faire davantage, mais aussi et surtout d’échanger de vives voix sur les obstacles à surmonter.