mardi, janvier 21, 2025
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G5 Sahel : le président Issoufou Mahamadou reçoit Mahamat Abali Salah

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Le Président de la République, Chef de l’État, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu dimanche en début de soirée, 7 février 2021, une délégation tchadienne conduite par le ministre tchadien de la Défense, M. Mahamat Abali Salah.


La rencontre s’est déroulée en présence du ministre nigérien de la Défense Nationale, Prof. Issoufou Katambé, des responsables du G5 Sahel, de la Force Conjointe du G5 Sahel et de la Force Barkhane.


La délégation tchadienne séjourne au Niger  » dans le cadre des échanges réguliers que nous avons avec mon homologue nigérien, le ministre de la défense, dans le cadre de la défense et de la sécurité de nos deux pays  », a indique M. Abali Salah.


 » Nous avons transmis les salutations du Président, le Maréchal Idriss Déby Itno à son homologue le frère, le Président Issoufou Mahamadou. Nous avons aussi rendu compte au Président ( Issoufou) les préparatifs du Sommet du G5 Sahel qui va se dérouler dans quelques jours à N’Djaména », a-t-il ajouté.

Source : Présidence du Niger

Province : Un atelier sur la mise en valeur des écosystèmes et biodiversité s’est tenu à Mongo

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Outiller les membres du comité de suivi et de coordination des activités dans la gestion durable et concertée de l’écosystème et de la biodiversité, tel est l’objectif d’un atelier organisé par le programme Aires Protégés et Ecosystèmes Fragile ce samedi 6 février à Mongo, chef-lieu de la province du Guéra. Cet atelier est organisé à l’attention des membres du comité de suivi et de coordination des activités du dit programme sur le Programme Aires Protégées et Écosystème Fragile (APEF).

C’est le Secrétaire Général provincial Djerambeté Ndjigamyo
représentant le gouverneur qui a lancé les activités dudit atelier. D’après lui, cet atelier de renforcement de capacités des membres du comité dans ce domaine précis s’avère d’une nécessité absolue pour atteindre les objectifs fixés par le programme APEF.

M.Djerambeté Ndjigamyo a été appelé que le programme APEF a été
mis en place par l’arrêté No 093/MATCA/PGR/SG/2020 du 28 décembre 2020. Il vise à promouvoir la conservation durable et concertée de la faune sauvage, de la biodiversité, et du patrimoine du Tchad. Il est bénéfique à la population, d’où la création et conception des programmes Aires Protégées (AP) et Écosystèmes Fragiles (EF), a indiqué le secrétaire général de la province du Guéra.

Djerambeté Ndjigamyo d’ajouter que pratiquement, le programme APEF mène ses activités à travers l’antenne provinciale et le comité provincial de suivi et de coordination (CPSC) qui a pour principal mission de suivre les activités spécifiques du programme mises en œuvre par les consortiums d’ONG au niveau du Grand Écosystème Fonctionnel du Zakouma (GEFZ).

Selon l’assistant technique du programme APEF, l’instauration d’une approche de conservation et d’utilisation durable dans le GEFZ se heurte à des obstacles majeurs.

Teyane Bertrand, Mongo

UA : le bilan de Moussa Faki Mahamat en question

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Le Tchadien boucle quatre années de présidence de la Commission de l’Union africaine (CUA) durant lesquelles il a presque fait l’unanimité.


En janvier 2017, il a fallu pas moins de sept tours de scrutin à Moussa Faki Mahamat pour accéder au poste de président de la Commission de l’UA. Quatre ans plus tard, il est sur un boulevard pour décrocher un second mandat. En grande partie grâce à son bilan globalement jugé positif.

« Si le président Faki (60 ans) se représente, c’est qu’il bénéficie du soutien de la majorité des chefs d’Etat et de gouvernement. Il a des relations avec les véritables décideurs de l’Union africaine. Sur ce terrain-là, le soutien du président Idriss Deby Itno est un élément important », décrypte Gilles Yabi, fondateur du think-thank Wathi.

Parmi les missions assignées à ce diplomate lors de son élection, figurait la réforme institutionnelle de l’organisation panafricaine sous la présidence Paul Kagamé, président du Rwanda. Cette réforme visait à rendre l’UA moins bureaucratique et plus efficace dans sa gestion.

Durant son premier mandat, des progrès ont été accomplis avec notamment la restructuration de la Commission, l’institution d’un Sommet de coordination en lieu et place de deux sommets par an, la répartition des tâches entre la Commission et les Communautés Economiques Régionales (CER), le financement de l’organisation et la mise en œuvre des réformes budgétaires plan sécuritaire, l’Union africaine s’est impliquée dans la résolution de nombreuses crises en Somalie, au Soudan du Sud, en République centrafricaine et au Soudan etc.

L’Organisation a adopté une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit du Sahara Occidental. Celle-ci a consacré sa volonté d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce lancinant différend, la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en mars 2018 à Kigali (Rwanda), son lancement en juin 2019 à Niamey (Niger), la nomination de son Secrétaire Général et son installation à Accra (Ghana) en août 2020, représentent un point positif majeur dans le bilan de Moussa Faki Mahamat.
« On sait très bien que dans notre continent, le vrai problème ce n’est pas d’avoir des chartes ou des documents, c’est plutôt la mise en œuvre effective dans les Etats qui pose problème. Malgré tout, il faut saluer que ce processus laborieux soit allé à son terme », indique M. Yabi.

En janvier 2018, l’adoption du Protocole relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d’établissement ainsi que l’instauration d’un passeport panafricain en février 2019 ont constitué une étape importante vers une plus grande intégration africaine ces succès, s’ajoute le lancement en janvier 2018 du Marché unique de transport aérien africain (Mutaa), initiative dénommée « ciel ouvert de l’Afrique » qui concourt à la création d’un marché unique et unifié, grâce à la libéralisation de l’espace aérien du continent.

Toutefois, l’autonomie financière de l’organisation garantissant sa souveraineté politique risque de plomber certaines missions essentielles. « La plupart des États membres ne paient pas à temps », note un rapport publié en juillet 2018 lors du Sommet de Nouakchott (Mauritanie) et cela a « un impact négatif sur la mise en œuvre des programmes et l’exécution des budgets ».

Au plan politique, l’Union africaine a manqué d’harmonie pendant la dernière élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC). Certains chefs d’Etat ont félicité le nouveau président Félix Tshisekedi alors que le président de la Commission a, dans un communiqué, mis en doute les résultats du scrutin.

Le représentant légal de l’Union africaine et l’Ordonnateur principal du budget de la Commission est encore vu par des présidents comme une sorte de secrétariat chargé d’exécuter ce dont ils décident.

Avec un champ d’action limité, la Commission de l’Union africaine a eu du mal à mettre en œuvre son programme « Faire taire les armes » en 2020. Si elle compte désormais apporter des « solutions africaines » aux conflits sur le continent, la CUA a été mise à l’écart par les puissances occidentales en Libye.

En termes de gouvernance démocratique, l’Union africaine a souvent montré une impuissance. « Le continent s’est doté d’une charte sur les élections et la gouvernance mais beaucoup de chefs d’Etat ne respectent pas l’esprit et la lettre de (ce texte) comme le principe de la limitation des mandats », souligne Gilles Yabi dernier soutient que « le président de la Commission est conscient de la difficulté pour l’Union africaine d’aller au-delà des préconisations et des propositions ». Néanmoins, l’analyste politique pense que l’ancien Premier ministre tchadien aura plus de marge de manœuvre.

« On attend de lui une volonté plus affirmée pour mettre les pieds dans le plat par rapport à la limitation des mandats et du refus de l’alternance y compris au Tchad où il a été ministre des Affaires Etrangères. Dans ce pays, il n’y a pas d’alternance depuis trois décennies », signale le fondateur de Wathi.
La 34e Session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) se tient les 7 et 8 février 2021 à Addis Abeba (Ethiopie) sous le thème « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons ».

#Tchad-Niger: Mohamed Bazoum reçu par le chef de l’État

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Le Mouvement Patriotique du Salut déborde du microcosme politique national pour attirer d’autres partis politiques a l’étranger tant sa philosophie est panafricaine. C’est le cas du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Développement que dirige Mohamed Bazoum et candidat au second tour de l’élection présidentielle nigérienne.

Venu assister au congrès extraordinaire d’investiture du candidat du MPS à l’élection présidentielle d’avril prochain qui a vu les militantes et militants du parti adouber par acclamation le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO pour défendre les couleurs du parti à cette élection présidentielle, Mohamed Bazoum et sa délégation ont tenu à se rendre au palais présidentiel féliciter et exprimer leur soutien au Chef de l’État.A entendre Mohamed Bazoum, le Mouvement Patriotique du Salut et son Président fondateur, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO ne séduisent pas que les Tchadiens.

Le déplacement de la délégation du PNDS-TARAYYA à ce congrès extraordinaire d’investiture du candidat du MPS est signe que de nombreux africains trouvent en la personne du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO le téméraire et audacieux soldat africain capable de faire courber l’échine à l’insécurité rampante qui sapent les efforts de développement. Car sous le magistère du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, le Tchad est bien le rempart contre le péril terroriste qui menace de s’emparer de l’Afrique subsaharienne

Société : Arrestation des plusieurs manifestants à N’Djaména

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Plusieurs militants des différentes formations politiques, ainsi que des organisations de la société civile pour la marche sont arrêtés par les éléments de la police nationale dont Mahamat Ahmed Ibedou secrétaire général de la Convention Tchadienne de défense des Droits de l’homme CTDHH et deux membres des Transformateurs, confie une source.

A cet effet, le président des Transformateurs, Succès Masca et quelques membres de son parti s’est sont réfugiés au sein de l’ambassade des États-Unis alors qu’ils étaient sous des gaz lacrymogènes de la police nationales.


Cependant, la ville de N’Djaména a été mouvementée ce samedi 6 février 2021, des jeunes manifestants sont sortis très tôt ce matin dans les différentes rues de quartiers de la ville de N’Djamena pour exprimer leur ras-le-bol afin de contester la candidature du Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno pour son 6ème mandat.

L’on signale des manifestations dans le 1er, 9 ème et 7ème arrondissement de la capitale, beaucoup d’entre eux ont marché sur des longues distances avant d’être dispersés par les forces de l’ordres. Des tracés de pneus brûlés sont visibles dans certains axes de N’Djaména.

Les éléments du GMIP ont quadrillé les avenues pour disperser les manifestants par le gaz lacrymogène. Malgré l’interdiction annoncée par le ministre de la sécurité publique, les manifestants ont bravé cette interdiction pour montrer un premier coup de force.

#Tchad : La plateforme syndicale suspend sa grève pour un délai de 23 jours francs

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La plateforme syndicale revendicative a décidé à travers un communiqué de presse signé par son porte-parole adjoint, Mahamat Nasradine Moussa de suspendre sa grève à compter de ce samedi 6 février au dimanche 28 février 2021 afin d’accorder un délai de 23 jours francs à la plateforme interconfessionnelle de faire sa médiation entreprise auprès du gouvernement.

Selon Mahamat Nasradine Moussa, la plateforme suspend la grève par respect aux leaders religieux qui ont eu plusieurs échanges avec eux. Par conséquent, il invite tous les travailleurs à reprendre avec leurs activités. Part ailleurs, la plateforme demande à ses militants de rester sereins, solidaires et vigilants.

La décision de la suspension de la grève enclenchée depuis le 11 janvier dernier, intervient c’est suite à des rencontres avec le gouvernement le 04 février et avec la plateforme interconfessionnelle les 03 et 05 février 2021

DISCOURS DU MARECHAL DU TCHAD A LA CLOTURE DU 9ème CONGRES EXTRAORDINAIRE DU MPS

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Camarade Secrétaire Général du MPS,
Camarade Président de l’Assemblée Nationale ;
Camarade Présidente d’honneur de l’OF/MPS,
Camarades Membres du Bureau Politique National et du Conseil National du Salut,
Mesdames, Messieurs les Présidents et Secrétaires Généraux des partis alliés,
Camarades, Militantes et Militants,
Distingués Invités,
Mesdames, Messieurs
Chers Congressistes

Si l’émotion d’être investi candidat à une élection présidentielle est toujours forte, celle que je ressens aujourd’hui a une portée encore plus grandiose.

Notre pays vit une période particulièrement difficile comme bien d’autres nations du continent et du monde eu égard à la pandémie de Covid-19 et ses conséquences multidimensionnelles.

La menace terroriste plane toujours en dépit des sacrifices incommensurables que nous avons consentis pour conjurer le mal.

Dans ce contexte particulièrement chargé de défis de tous ordres, la confiance que vous avez décidé de placer en ma modeste personne, dans le prolongement de ma mission actuelle, a une profonde signification.

Aussi, voudrais-je, remercier chacune et chacun de vous pour cette marque sublime de confiance.

Camarades militantes et militants
Mes chers frères et sœurs

J’ai une conviction toute simple. Dans le contexte actuel que nous connaissons tous, présider aux destinées de cette Nation, qui avance après avoir connu tant de vicissitudes, ne doit pas être une matière à essai.

Je sais, je suis convaincu que cette conviction est partagée par de nombreux compatriotes.

Et la preuve ? Il y a quelques mois, jeunes, femmes, acteurs politiques, artistes et hommes de culture, intellectuels, bref des tchadiennes et tchadiens de divers horizons ont signé un appel citoyen m’invitant à me présenter aux prochaines présidentielles. J’ai lu le document et analysé toute la portée de cet appel de raison.

Ces derniers jours, j’ai suivi, par le canal des médias, des appels de coeur venant de nombreux citoyens anonymes.

Aujourd’hui, à la suite des pré-congrès tenus dans nos provinces, les militantes et militants du MPS ont décidé objectivement, en leur âme et conscience de me renouveler leur confiance, pour la présidentielle de 2021. Cette confiance s’inscrit dans le prolongement de la dynamique populaire que j’évoquais à l’instant.

Permettez-moi, mes frères et sœurs, de vous dire, que c’est après une mure et profonde introspection, que j’ai décidé de répondre favorablement à cet appel, cet appel du peuple.
Je parle bel et bien de l’appel du peuple et je mesure le poids sémantique et sémiologique de chaque mot.

Cette confiance du peuple est sacrée et pour rien, au monde, je ne me déroberai de cette mission qui a pour moi une valeur de sacerdoce.

OUI, je m’investirai, mes chers camarades militantes et militants, pour porter haut la bannière du parti rassembleur à la présidentielle de 2021.

OUI, mes chers compatriotes, je m’engage à défendre dignement le pacte populaire et républicain qui est scellé, en toute liberté.

Camarades militantes et militants ;
Mes chers frères et sœurs

Vous le savez tous, ma vie, je l’ai dédiée, au Tchad, aux Tchadiennes et Tchadiens. D’ailleurs, tout le sens de la lutte que j’ai mené, depuis ma tendre jeunesse pour ce pays qui est tout pour moi, a été motivé par cette philosophie. Mon engagement personnel pour la cause nationale résulte du postulat que rien ne vaut la patrie.

C’est effectivement cette foi patriotique qui a guidé et orienté toutes mes actions à la tête de notre pays. Je continuerai à me sacrifier, tant que l’Eternel me donne la force et la santé, pour préserver la souveraineté du Tchad, barrer la route aux aventuriers de tout acabit, endiguer le terrorisme et l’insécurité en vue de permettre à notre pays de poursuivre sa marche sur la voie de l’émergence.

Mes chers frères et sœurs

Il est vrai que l’adversité se dresse aujourd’hui solidement face à nous. Mais la chaine de l’espérance qui nourrit l’homme de sa force de résilience ne doit pas céder.

D’ailleurs, nous avons toujours su trouver les ressources nécessaires en nous transcendant toutes les fois que nous sommes en proie au défi. Je suis convaincu que cette énergie qui habite en nous, n’a rien perdu de sa puissance.
Ensemble, nous allons surmonter les épreuves du moment et surement celles qui vont éventuellement s’imposer à nous car jamais la vie des nations n’a été un long fleuve tranquille.

Ce sont d’ailleurs les épreuves et les défis qui ont fortifié l’âme de notre peuple en nous adaptant aux divers chocs de l’existence et écrire notre histoire de gloire.

Aujourd’hui comme hier, le Tchad restera debout. Le Tchad, notre beau et cher pays, je ne cesse de le répéter, à un avenir radieux.

Nous devons simplement créer les conditions nécessaires pour tirer le meilleur parti du riche capital humain constitué de jeunes et de femmes et de nos immenses ressources agro-pastorales, hydriques et minières.

Comme je l’ai annoncé dans mon adresse de vœu à la Nation, nous devons accélérer la mise en oeuvre de notre programme de diversification de l’économie en mettant en valeur les filières porteuses.

Dans cette veine, la transformation de nos produits pour injecter du sang frais à nos chaines de valeur est au nombre de nos priorités. Nous devons produire ce que nous consommons et exporter l’excèdent tant nous avons les atouts nécessaires. La labellisation de nos produits doit être au centre de nos actions.

Si notre futur est plein d’espoir, il importe de noter que le Tchad de demain ne sera que le produit et l’oeuvre des générations actuelles. Les acquis importants obtenus au cours du quinquennat qui s’achève doivent être capitalisés au mieux pour nous permettre de nous projeter dans le futur.

En parlant des acquis, je voudrais faire mention des réformes institutionnelles au centre de la 4ème République. Ces mutations institutionnelles sont en train de renforcer progressivement l’efficience et l’efficacité du fonctionnement de l’État, de la justice et de l’État de droit.

De même, nous devons renforcer la gouvernance économique, consolider la démocratie, garantir la stabilité, la paix et la sécurité.
Il est indéniable que, sans ces valeurs cardinales, nous ne pouvons pas tenir le pari de l’émergence inclusive et solidaire que nous appelons de tous nos vœux.

C’est pourquoi, chacun doit prendre conscience de sa responsabilité à œuvrer pour l’intérêt supérieur de la Nation. A cet égard, nous devons mettre un point d’honneur sur l’amour de la patrie qui est la matrice de tout.

Si l’amour de la patrie n’arrose pas nos cœurs et n’irrigue pas nos âmes profondes, l’idéal que nous nourrissons pour ce pays ne sera qu’une vue de l’esprit.

La cohésion fraternelle, l’entente harmonieuse, la concorde nationale, la paix, la stabilité sont, à l’évidence, des manifestations matérielles de cet amour du pays.

Mes chers camarades ;
Mes chers frères et sœurs

Au-delà de vos attentes légitimes à l’échelle du pays, je sais que vous avez tous conscience de la singulière portée de notre contribution en Afrique, tant ce qui concerne l’investissement en matière de paix que la lutte contre le terrorisme.

Je souligne avec force que notre engagement volontariste dans la lutte contre le terrorisme n’est pas motivé par une quelconque quête de gloire militaire ou d’autres visées comme le pensent certains esprits mesquins.

Si tel est notre objectif, il est aberrant de consentir autant de sacrifices en ressources humaines, financières et logistiques. Vous le savez, autant que moi, que notre action dans le continent est dictée par la solidarité et la fraternité  panafricaines, ces valeurs qui ont tout leur sens pour chacun de nous.

En acceptant, mes chers frères et sœurs, les charges que vous me confiez à nouveau, je prends la mesure de vos préoccupations légitimes pour le Tchad votre cher pays et l’Afrique votre cher continent.

L’ampleur de ces charges est certes extrêmement importante mais le poids du fardeau ne se sent pas si nous sommes tous ensembles, unis, déterminés et engagés pour la seule, unique et même cause.
Je vous convie tous à suivre la trajectoire rectiligne de la paix, du développement, de la modernité et du progrès.

A cet égard, j’en appelle à une totale mobilisation pour notre triomphe dès le premier tour. Nous l’avons déjà démontré et de la plus belle des manières.

Mes chers camarades,
Mes chers congressistes

Une fois de plus, je vous félicite pour votre élan patriotique et votre conscience citoyenne.

Pour terminer mon propos, je tiens à exprimer ma haute appréciation des dispositions prises par le comité d’organisation pour le succès de ce 9ème congrès extraordinaire de notre parti.

Bravo aux membres des différentes sous-commissions.

Vive le MPS

Vive le Tchad.

Je vous remercie.

Politique : Le parti ASTRE tient son 2ème congrès ordinaire à Laï

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Le président national du parti Action Socialiste Tchadienne pour le Renouveau (ASTRE) M. Balthazar Alladoum Djarma a ouvert ce vendredi 5 février 2021, à Laï les assises du 2ème congrès ordinaire de sa formation politique.

Dans son mot, le président du ASTRE a remercié tous les délégués qui ont fait le déplacement avant de rappeler que ce congrès devrait se tenir depuis le mois de mai dernier, mais malheureusement, regrette-ti-il, la pandémie de la COVID 19, n’a pas permis à la tenue de ce 2ème congrès. D’après lui, ces assises leur offrent l’opportunité d’examiner la bonne marche du parti et de jeter les bases de l’avenir dans la perspective d’une conquête pacifique du pouvoir en Avril 2021.

Balthazar Alladoum Djarma a en outre annoncé que les militantes et militants fêterons le 27 février 2021, le 10ème anniversaire de l’ASTRE. «Dix ans, camarades, oui, voilà 10 ans que le Parti existe et qu’il participe activement à l’animation de la vie politique tchadienne», explique-t-il.

Selon Balthazar, notre formation politique depuis lors, est restée en faction à l’attente des législatives maintes fois reportées et la présidentielle de 2021.En effet, ensemble avec nos partenaires du front pour le Changement et l’Alternance Démocratique (FCAD) et de l’opposition consciente, nous croyons fermement au jeu démocratique, et avons foi que ça peut changer, martèle le président du ASTRE.

Notre pays, le Tchad, souffre énormément de la mise en coupe réglée par une minorité qui a pris en otage la majorité de notre peuple. Nous ne le dirons jamais assez, la grande partie de nos populations manque de tout, de quoi se nourrir, de quoi se vêtir, de quoi se soigner, ce qui explique les violences quotidiennes, les conflits intercommunautaires, la haine mutuelle, la méfiance réciproque, bref la barrière inamovible au bon vivre ensemble, observe M. Balthazar Alladoum Djarma.

En outre, le président du ASTRE n’a pas manqué de mettre en garde les spécialistes en fraude électorale du MPS en leur disant que plus rien ne se passera comme avant, parce que nos militants, en association avec ceux de l’opposition responsable, s’y opposeront de toutes leurs forces le moment venu. C’est pourquoi, nous réitérons notre appel à la CENI à remplir sa mission en toute responsabilité et qu’elle refuse de se laisser dicter un résultat, conclut-il.

Guéra: Le Comité d’Action Provinciale (CPA) présente son plan d’action 2021

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Le Secrétaire général de la province du Guéra, M. Djerambeté Ndjigamyo a présidé ce vendredi, 5 février 2021, à Mongo chef-lieu de province, une réunion dont l’objectif est de présenter le plan d’action de l’année 2021 et faire le point sur les précédentes réunions.

C’est action est inscrite dans le but de promouvoir la gouvernance locale et le développement à la base.

Le secrétaire général de la province du Guéra a expliqué que l’État tchadien a défini une série des textes et leurs décrets d’application qui précisent les conditions de l’opérationnalisation de la décentralisation au Tchad. C’est ainsi que l’arrêté 027/PM/2003 du 25 septembre 2003 a institué la mise en place d’un mécanisme de suivi des réunions sectorielles sur le développement rural ou niveau central et décentralisé/déconcentralisé et renforcé par l’arrêté 725/PR/PM/2014 du 04 mars 2014 portant en place d’un dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles.

En effet, M. Djerambeté Ndjigamyo a souligné que, dans les provinces, ce mécanisme est dénommé Comité Provincial d’Action (CPA) Selon lui, les objectifs poursuivis par ce comité est de dresser les priorités provinciales en termes d’objectifs et d’intervention, valider la programmation des interventions au niveau provincial etc.

Teyane Bertrand

#Tchad : La Maison d’Arrêt de Correction de Klessoum (MACK) est inaugurée

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La Maison d’Arrêt de Correction de Klessoum (MACK) sis dans la commune de 7ème arrondissement de la ville de N’Djaména a été inauguré ce vendredi 5 février 2021 par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet en présence de plusieurs invités.

D’un coût total de construction de plus 3 milliards de francs Cfa, la MACK entre dans la politique de la modernisation de centres pénitentiaires avec une capacité d’accueil de 1200 places, scindée en plusieurs quartiers notamment, un quartier pour les femmes, un autre pour les mineurs, un quartier de haute sécurité et un quartier pour les hommes. La Maison d’Arrêt de Correction de Klessoum dispose à son sein deux mini terrains de football, une infirmerie, des centres de formations pour les détenus et un quartier Vip réservé pour des personnalités avec des cellules climatisées avec des douches internes ainsi qu’une mosquée, une église et des parloirs pour les visiteurs.

La MACK renferme aussi un pavillon administratif, des résidences pour le régisseur et le chef de sécurité, d’un château d’eau d’une grande capacité.

Le ministre de la justice chargé des Droits Humains, M. Djimet Arabi rappelle que la réalisation de cette grandiose architecturale aux profits de la population carcérale vient après la démolition de l’ancienne maison d’arrêt de N’Djaména en décembre 2011, d’où les détenus sont gardés dans un bâtiment d’emprunt construit pour abriter provisoirement des personnes en détention d’une capacité de 300 places et la maison d’arrêt d’Amsinene accueille plus de 2000 détenus en 2019. « La construction de ce grand établissement qui est le fruit de l’État généraux de la justice tenu en 2003, avec comme recommandation la modernisation de l’administration pénitentiaire qui n’est plus un discours politique mais une réalité », se félicite, le chef de département de la justice.

M. Djimet Arabi de poursuivre que cette réalisation traduit à suffisance la ferme volonté du Maréchal du Tchad à faire de notre pays, un État moderne respectueux des droits de l’homme et des personnes en détentions. Il informe par ailleurs, que la MACK va accueillir non seulement la population carcérale de N’Djaména mais aussi ceux des provinces du Tchad.

Pour le ministre d’État, ministre secrétaire général de la présidence de la République, M. Kalzeubé Payimi Deubet, la MACK permet aux détenus après leurs libérations de refaire leurs vies grâce aux centres de formations d’apprendre au moins un métier pour qu’ils n’iront plus encore commettre des actes contraires à la loi et la prison permet de donner une nouvelle éducation.