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Médias : Abou Zar Issak présente un panorama sur la presse Arabe au Tchad

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Le Panorama de la Presse Arabe Tchadienne est le tout premier livre de 140 pages subdivisé en six grands chapitres, est écrit par le journaliste Abou Zar Issak Ahmat, par ailleurs, directeur de publication du journal Al-salam.


A travers ce livre, Abou Zar traite plusieurs aspects notamment, les notions médiatiques, l’organe réglementant le travail de la presse, les problèmes que rencontrent les journalistes au cours de leurs exercices, une présentation panoramique de la presse Arabe au Tchad.

Tandis que dans le cinquième et sixième chapitres, l’auteur les réservés, sur les conditions dans lesquelles les chaînes et les radios privées et communautaires traitent les informations et enfin, M. Abou Zar Issak Ahmat rend un hommage aux journalistes arabophones dans la sphère médiatique tchadien.

La cérémonie de présentation de ce livre au public a eu lieu ce jeudi, 4 février 2021, à la grande salle de la conférence de l’Université Roi Façal de Amriguébé dans la commune du 5ème arrondissement.

M. Abou Zar Issak Ahmat est né en 1990 à Birack dans le Wadi- Fira. Il a effectué ses études primaires au Complexe Al-houda. Secondaires au Lycée Al- rachad de N’Djaména d’où il entamé ses études supérieures à l’Université Roi Façal, à la Faculté de Droit Idriss Déby Itno et à l’Institut Supérieur de Communication.
Abou Zar Issak Ahmat est nanti d’un BTS en histoire obtenu en 2014, d’un Master en Droit décroché en 2012. Il est inscrit par la suite, à l’Institut Supérieur de la communication d’où il sort un diplôme en licence en communication en 2019. Très engagé et déterminé dans les recherches, Abou Zar Issak Ahmat s’inscrit pour l’obtention d’un master en journalisme à l’Université Franco-Arabe du Niger.

En dehors, de sa passion de l’homme du plume, M. Abou Zar Issak Ahmat fût aussi administrateur par sa nomination comme sous-préfet de Laoukassi dans le Logone Occidental en 2014-2015.
MSK. Lawandji

Éducation : 3, 5 millions de livres de lecture et de calcul sont attendus au Tchad

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D’une quantité de 3, 5 millions d’exemplaires de livres sont entendues dans les prochains jours. Cette dotation en manuels scolaires permettra au ministère de l’éducation nationale de combler la carence en manuels scolaires.

Ces manuels scolaires sont composés de livres de lecture et de calcul destinés aux écoles primaires tchadiennes.

L’annonce a été faite ce jeudi 4 février 2021, par la représentante de l’UNICEF au Tchad Dr. Viviane Van , au cours d’une audience avec le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique M. Aboubakar Assidick Tchoroma dans son cabinet au building de Moursal, dans la commune du 6ème arrondissement.


MSK. Lawandji

#Tchad : « La grève ne doit pas dépasser le cap de cette semaine », Kalzeubé

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Le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet a insisté qu’à l’issue d’une rencontre ce jeudi 4 février 2021 avec les responsables des centrales syndicales que la grève ne doit pas dépasser le cap de cette semaine.

Il promet que cette année sera une année décisive qui scellera par la signature du pacte social durable entre le gouvernement et les syndicats. « Rien ne nous empêche d’aller vers ce pacte social que nous souhaitons de tous nos vœux », insiste, Kalzeubé Payimi Deubet.
Tout en rappelant que l’année 2020 avait bien démarré avec la signature de l’accord de janvier et ça s’est bien déroulée par c’est que chacun de nous a remplis ses engagements.


Selon lui, tous les points de l’accord ont été honoré en octobre 2020 il reste deux points à savoir les reliquats de frais de transport de 2016 et dégel des effets financiers des avancements, un compromis dit-t-il a été trouvé et les reliquats de frais de transport à hauteur de 7 milliards a été honoré.

Concernant le dégel des effets, le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la présidence de la République informe que les ministres de la fonction publique et celui des finances ont été instruits pour c’est qui les concerne de saisir tous les directeurs de ressources humaines des différents départements ministériels pour qu’ils fassent l’avancement au niveau de leur service afin d’envoyer vers une commission au niveau de la fonction publique pour être soumis au ministre des finances pour le paiement.


Kalzeubé Payimi Deubet appelle à la bonne volonté, la bonne compréhension est au sens de responsabilité du gouvernement et aux partenaires syndicaux pour que la grève s’arrête aujourd’hui et ça serait l’active de tout le monde. Il s’est dit convaincu qu’il n’a jamais eu rupture de dialogue entre le gouvernement et le syndicat et les deux parties sont à un doigt d’aller vers le pacte social.

Sports : Le mouvement sportif tchadien apporte leur soutien à la candidature de Djermah à l’UAJ

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Le mouvement sportif tchadien apporte son soutien à la candidature de Me Abakar Djermah Aumi au poste de la présidence de l’Union Africaine de Judo, c’est à travers un point de presse conjoint présenté ce jeudi 4 février 2021, au stade Idriss Mahamat Ouya de N’Djaména, par les présidents des fédérations et associations nationales sportives, le directeur du centre Olympafrica ainsi que le bureau de l’Association des Footballeurs du Tchad.

Au nom de ses amis présidents des fédérations et associations nationales sportives, Me. Tchang Wei Tchang par ailleurs, président de la Fédération Tchadienne de Karaté déclare que les présidents ont décidé à l’unanimité d’apporter leur soutien pour la victoire du candidat Tchadien. Selon lui, Me Abakar Djermah Aumi a réalisé de prouesses tant sur le plan national qu’international, notamment le titre de la meilleure fédération nationale de 2019, la construction des infrastructures de qualité, l’obtention du 1er trophée de football à la coupe de la CEMAC.

Me Tchang Wei Tchang estime que le président du Comité Olympique et Sportif Tchadien est le meilleur candidat pour le poste de la présidence de l’Union Africaine de judo et l’homme qui peut valablement porter le flambeau du Tchad sur le plan continental. Il annonce qu’ils envisageront plus d’actions pour une synergie d’actions stratégiques plus planifiées pour le soutien à la candidature de Me. Abakar Djermah Aumi.

Pour le directeur du centre Olympafrica M. Abakar Miskine, le candidat tchadien est idéal pour ce poste avec son charisme et professionnalisme qui a fait preuves dans la pratique et le leadership du judo sur le plan continental voir mondial, tout en poursuivant que son expérience de longue date dans le judo est un véritable atout pour le renouveau et la redynamisation du judo africain.

L’Association des Footballeurs du Tchad en apportant son soutien au Me. Abakar Djermah Aumi, s’est dit convaincu que sa présence à la tête de l’union Africaine est l’aboutissement des fruits de ses réalisations au niveau continental et mondial. « Il est pétri d’une vingtaine d’années d’expérience dans le management des organisations sportives. Sa profession de foi le prouve déjà. Nous sommes convaincus que Me Abakar Djermah Aumi et son équipe apporteront une nouvelle dynamique dans la gestion, la promotion et le développement du Judo au plan Africain et international qui reste un défi de l’ère », a déclaré, M. Issakha Ngartoloum président de l’Association des Footballeurs du Tchad.

Le bureau de l’Association des Footballeurs du Tchad demande à la population N’Djaménoise de sortir massivement afin de réserver un accueil chaleureux pour la délégation composée d’une vingtaine de pays qui prendront part à une réunion de réflexion sur l’avenir du judo africain qui aura lieu du 12 au 14 février 2021.

Province : Rencontre avec les forces vives de la Tandjilé

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Quelques heures après son arrivée à Laï, le Maréchal du Tchad Idriss Déby Itno, Président de la République, Chef de l’Etat a rencontré dans le même après midi, les Forces vives de la province de la Tandjilé. Les questions abordées au cours de la rencontre, ont porté sur la paix, la cohésion sociale et le développement.

A l’instar d’autres provinces du Tchad, la Tandjilé bénéficie d’une attention soutenue du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO. Preuve vient d’être donnée ce mercredi au cours de cette rencontre, tenue dans le sillage de la visite présidentielle à Laï. Visite qui revêt un caractère éminemment important au regard des nombreuses attentes, fait savoir le Gouverneur de la Tandjilé, M. Doudlengar Miayo. Exprimant l’immense joie qui anime les filles et fils de la province en ce jour, il a fait étalage des nombreuses initiatives au bénéfice de la Tandjilé, non sans égrainer un chapelet de doléances touchant les secteurs de la santé, des infrastructures, de l’éducation, de l’administration et de l’économie. Des préoccupations soutenues par l’ex Premier ministre et natif de la province, Dr Nouradine Delwa Kassiré Coumakoye dont l’intervention, bien qu’axée sur l’appréciation négative des populations par rapport aux autorités administratives, a fait un témoignage sur les nombreuses luttes menées par le Président de la République au service du Tchad et des Tchadiens.

 Le fonctionnement normal de l’administration territoriale, abordé en premier, a amené le Chef de l’Etat à siffler la fin des agissements de certains administrateurs qui se détournent de leur mission en tirant profit dans la division des tchadiens. Le Gouvernement mettra en place un mécanisme pour prévenir, gérer et réprimer les auteurs, co-auteurs et complices des conflits, a-t-il indiqué. Les conflits qui deviennent récurrents, de l’aveu du Président de la République, donnent un visage méconnaissable à la Tandjilé connue historiquement comme un grand acteur dans le renforcement de l’unité nationale. Les autorités administratives, traditionnelles, religieuses doivent s’assumer et jouer pleinement leur responsabilité s’agissant de la paix, de la cohésion sociale mais aussi de l’efficacité de l’administration avec un point d’orgue une pratique décriée par le Maréchal du Tchad à savoir l’absentéisme chronique des agents de l’Etat. Un désenclavement total de la province est annoncé par le Chef de l’Etat qui s’est renseigné séance tenante sur l’état d’avancement des chantiers de construction des routes déjà lancés. C’est le cas de la route Djouman-Lai, Lai-Kelo auxquelles va s’ajouter l’aménagement des routes secondaires. La célérité demandée aux Ministères et entreprises concernés, est valable aussi pour les nouveaux chantiers annoncés et la relance d’autres, comme la construction de 18 écoles primaires, des bâtiments pour toutes les délégations ministérielles, des centres de transformation des produits agricoles et d’élevage. L’office de mise en valeur de Satégui-Déréssia (OMVSD) sera réhabilité et renforcé par un complexe de transformation des sous-produits du riz. L’eau et l’électricité ne sont pas du reste. Des centrales solaires et des châteaux d’eau seront construits dans tous les chefs-lieux. Les nouvelles mesures concernent également le stade omnisport et les logements sociaux à Lai. Le Ministre de la Justice a trois semaines pour réhabiliter le tribunal de Lai. Des annonces qui ont mis la joie dans les cœurs des représentants de la population, remerciée par le Maréchal du Tchad pour la chaleur humaine exceptionnelle avec laquelle il a été accueilli.

Dg:Com

‘’ Les tragédies de l’histoire révèlent les grands Hommes mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies ’’Brahim ibni

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 » Ibni était très estimé par des millions de tchadiens et des milliers d’africains et d’européens pour son intégrité, sa droiture et sa hauteur de vue. Il fallait donc blesser tous ces gens au plus profond d’eux-mêmes, et, en même temps, décomplexer la bande des griots et courtisans en leur assurant que l’honnêteté est un choix perdant et que seule la bassesse paie’

La fierté, l’honnêteté, la dignité et le travail fait sans calcul pour sa patrie sont donc des choix non seulement perdants mais aussi dangereux. L’exemple a été donné à travers le Professeur Ibni Oumar Mahamat Saleh : torturé et exécuté pour rassurer les bouffons et ôter à la jeunesse toute idée de révolte contre l’ordre établi.
Chers parents, frères, amis et camarades,
Une paix réelle et un développement durable ne sont possible au Tchad qu’avec la sincérité. Pour cela, les acteurs doivent être francs et non motivés seulement par l’argent, les postes de responsabilité lucratifs, les grades et le prestige. Si non tout s’effondrera à la moindre occasion.
Aujourd’hui plus que jamais, je continue sans relâche à concilier l’exigence de réclamer un droit naturel avec le souci d’une paix durable plus ou moins intégrée dans notre pays, sans haine particulière contre qui que ça soit, ni menée belliqueuse mais de façon ferme et engagée, toujours avec le besoin de cohésion sociale que nous devons tous défendre sans exception.
C’est donc toujours avec un esprit de pardon et non de revanche que je réitère humblement pour la nième fois au peuple tchadien et aux pouvoirs publics le droit le plus primaire de l’être humain de disposer de la dépouille de son père et/ou de voir sa sépulture afin que son âme puisse reposer définitivement en paix. Je le fais en mettant en avant l’intérêt supérieur de la nation.
L’Homme qui pardonne ou qui demande pardon comprend qu’il y a une vérité plus grande que lui. Le pardon est une option du cœur qui va contre l’instinct spontané de rendre le mal pour le mal.

En effet, le Professeur IBNI Oumar Mahamat Saleh était un homme historique, il avait les caractéristiques que recouvrent tous les hommes historiques, il était comme NELSON MANDELA en quelque sorte, il aimait la non-violence et toute sa vie a été émaillée de combat pour la non-violence et l’objectivité.
IBNI est devenu au fil des années un symbole, un patrimoine universel, de par sa sincérité, de par sa noblesse d’âme, de par son engagement pour une société plus juste et égalitaire, démocratique et prospère, respectueuse de la dignité de la personne humaine.

Sa disparition tragique a une triple portée :
D’abord c’est une affaire de droit de l’Homme puisque les preuves sont établies qu’il a été arrêté à son domicile et il fut enlevé. Il a subi des traitements dégradants, cruels et inhumains qui mettent à mal la dignité de la personne humaine, et dès lors nous avions plus eu des signes de son existence. Par conséquent, les actes de torture et d’assassinat ne saurait laisser indifférents les militants des droits de l’Homme ainsi que les institutions publiques internationales qui luttent en faveur des droits humains dont le premier est le droit à la vie. Plus précisément c’est un droit universel reconnu par ailleurs par le monde entier à la famille de revendiquer la dépouille de son membre, éventuellement pour lui réserver une sépulture digne de lui.

Ensuite, c’est une menace contre la démocratie, car le Professeur IBNI était un universitaire, leader de l’opposition civile démocratique. Il a professé comme toujours être contre la violence comme mode de prise ou d’exercice du pouvoir : il privilégiait la lutte démocratique et ne saurait faire autrement lui qui était connu sur l’échiquier international de par ses prises de position. C’est pourquoi toutes les structures et les personnalités politiques du monde entier chacun en ce qui le concerne et à sa façon, n’ont cessé de réclamer si non justice effective, du moins assez de lumière sur ce crime d’Etat. En soutenant la cause IBNI, ce faisant ils soutiennent la démocratie, c’est-à-dire un pouvoir élu, une alternance électorale périodique, la bonne gouvernance, les libertés publiques, notamment celle d’association et de la presse. Ces valeurs sont irréversibles et ils s’introduiront au Tchad.

Enfin, le cas d’IBNI est aussi une atteinte au savoir, car la communauté universitaire en particulier celle du Tchad qui en a tant besoin a accusé ainsi une grande perte. Ce qui justifie en toute logique toute la lutte que mène le Centre International de Mathématique Pur et Appliqué (CIMPA) avec la Société Savante et Mathématique Mondiale qui a consacré un prix en sa mémoire.
Cette disparition a donc marqué la mémoire de ceux qui ont toujours à cœur de transcender les clivages claniques, régionalistes et ethnocentristes qui ont endeuillé à maintes reprises les tchadiens. Car loin d’être l’homme d’un groupe ou d’une communauté, dans ce pays où les pouvoirs se sont toujours appuyés sur des formes de tribalisation des combats politiques, le Professeur IBNI avait su réunir des tchadiens de toutes origines et de toutes confessions. Mieux encore sans doute, il était parvenu à dépasser la fracture nord-sud qui marque l’histoire du pays depuis son Indépendance. 
L’islam reconnait qu’il existe dans chaque être humain deux facultés mutuellement antipathiques : l’une c’est l’égo et l’autre c’est la conscience. L’action violente réveille l’égo et conduit inévitablement à la rupture de l’équilibre social. Tandis que l’action non-violente réveille la conscience et abouti à l’introspection, l’auto-évaluation et finalement une amélioration des relations sociales.
‘’ Et nous y avons prescrit pour eux vie pour vie, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent. Les blessures tombent sous la loi du talion. Après, quiconque y renonce par charité, cela lui vaudra une expiation. Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, ceux-là sont des injustes ‘’. (Sourate 5, Verset 45)
Dans un hadith rapporté par Al-Bukhari, le prophète Mohamed SAW a dit :
Aide ton frère, qu’il soit juste ou injuste. Et un compagnon de répondre : – Quand il est juste nous comprenons, mais comment pouvons-nous l’aider quand il est injuste ? – En mettant un terme à son injustice.
‘’ Ne faites pas de mal et ne rendez pas le mal pour le mal ‘’, il est même recommandé de rendre le bien pour le mal. Repousse le mal par ce qui est meilleur. Nous savons très bien ce qu’ils décrivent. (Sourate 23, Verset 96).
Le coran nous dit à propos du Pardon :
‘’ Et celui qui endure et pardonne, cela en vérité, fait partie de bonnes dispositions et de la résolution dans les affaires ‘’. (Sourate 42, Verset 43)
‘’ Que vous fassiez du bien, ouvertement ou en cachette, ou bien que vous pardonniez un mal …. Alors Allah est Pardonneur et Omnipotent ’’. (Sourate 4, Verset 149)
‘’ Accepte le pardon lorsqu’on te l’offre, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants ‘’. (Sourate 7, Verset 199)
À propos de la patience :
‘’ Ô mon enfant, accomplis la Salat, commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ‘’.
À propos de la justice et l’équité qui sont des principes fondamentaux :
‘’ Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes parfaitement connaisseur de ce que vous faites ‘’. (Sourate 5, Verset 8)

Mettez-vous à la place des autres. Si vous arrivez, vous ne serez plus capable de faire du mal à autrui.
La violence est comme un virus. Lorsqu’une personne fait recours à la violence, d’autres aussi commencent à l’utiliser. Ainsi, la violence escalade avec de plus en plus de personnes prises dans le cycle. L’égoïsme, le désespoir et la peur poussent les uns et les autres à recourir à cette logique. Il n’y a aucune justification pour faire recours à la violence car cette dernière est injuste d’où qu’elle vienne.
Résoudre un conflit par la violence aboutit à un résultat gagnant-perdant, où il y a une partie qui se sent lésée et frustrée. Une solution imposée par la partie la plus forte peut calmer la situation pendant un certain temps, mais il n’est pas durable et, généralement, le conflit rebondira plus tard. La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée. Ce que l’on gagne par la violence, une violence plus forte nous la fera perdre. Nous devrions renoncer à la voie de la violence et aller à l’encontre de l’autre par le dialogue, le pardon, et la réconciliation, pour reconstruire la justice, la confiance et l’espérance autour de nous. C’est à travers la non-violence que l’humanité sortira du cycle de la violence.
La violence et le conflit ne sont pas les mêmes : la violence est une manière de réagir au conflit. Réagir face au conflit de manière non violente demande plus de courage et constitue une arme plus puissante que la force. Face au conflit, nous avons toujours un choix comment réagir : en optant pour le chemin de la violence et la destruction ou bien pour le chemin de la non-violence et la construction d’un monde meilleur.
Beaucoup de gens défendent aujourd’hui le concept de combat juste mais je pense que nous devons surtout prôner la non-coopération avec le mal. L’idée de ne pas participer à un fonctionnement injuste, quel que soit l’injustice en question, de ne pas coopérer à l’injustice ne se résume pas à un retrait de la société, mais à organiser une non-coopération qui transforme la société. Eloignée de toute idée de neutralité et de toute idée de prise de pouvoir et surtout d’insurrection violente (ce qui parfois revient seulement à faire fonctionner la même injustice au profit d’un autre groupe social), l’idée de non-coopération fait partie du corpus même de la non-violence. Nous devons sortir des conflits en rejetant la vengeance, l’agression et l’esprit de revanche car la haine paralyse, embrouille et assombrit l’être humain.
Notre source d’inspiration doit être le sens exemplaire du courage et de la compassion pour ne pas être prisonnier de notre passé. Nous devons consacrer notre énergie à la réconciliation, en nous employant à concrétiser notre conception d’un Tchad paisible.

Le Tchad en tant que patrie n’est viable que dans l’unité de toutes ces composantes, le bien fait ou le mal d’un citoyen ne peut en aucun cas engagé la responsabilité d’un autre citoyen. La diversité de notre composante peut être mieux utiliser pour le progrès de ce pays que pour sa perte. Nous sommes tous responsable devant l’histoire, notre combat de tout instant et dans toute activité doit être résolument orienté vers l’unité et rien que l’unité du Tchad.

Du nord au sud, notre grand pays est riche de sa diversité multiethnique et pluriconfessionnelle, ce pluralisme naturel doit être un atout et non un frein pour refonder notre pacte social.

Enfin, j’appelle de tous mes vœux l’Etat tchadien à libérer tous les prisonniers politiques et à créer un cadre de dialogue en vue de faire la paix avec l’opposition armée et les tchadiens exilés ou qui se sentent comme tels. Car au 21ème siècle, les rebellions, les prisonniers politiques, les exilés, les assassinats ne peuvent que détruire la crédibilité de tout gouvernement qui en sera tenu responsable. 
Sur ce, je ne saurais terminer sans rendre hommage à tous les martyrs de notre pays sans exception, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, car rien dans la mort nous distingue.

Brahim ibni Oumar Mahamat Saleh.

Société : Les leaders religieux plaident auprès du gouvernement et le syndicat pour une sortie de crise

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Après plusieurs jours de grève dans le secteur public occasionnant la suspension des cours dans les établissements scolaires et universitaires ainsi que l’instauration d’un service minimum dans les structures sanitaires, la plateforme des leaders religieux compte joue un rôle de médiation entre le gouvernement et les centrales syndicales pour une sortie de crise.

C’est pour cela, les leaders religieux ont rencontré ce mercredi 3 février 2021, à la bourse de travail la plateforme syndicale revendicative.

A l’issue de leurs échanges les religieux se disent très touchés par cette grève qui perdure depuis plusieurs semaines, c’est pourquoi ils envisagent de recenser les doléances des fonctionnaires afin de rencontrer le gouvernement pour plaider leurs sorts et les leaders religieux projettent dans les jours avenir d’organiser une rencontre entre les deux parties.

Tout en saluant l’initiative de la plateforme des leaders religieux, le porte-parole adjoint de la plateforme syndicale revendicative M. Mahamat Nasardine Moussa renseigne que les responsables religieux ont été reçu à la bourse de travail c’est pour écouter les doléances de la plateforme revendicative et essayer de rencontrer le gouvernement afin qu’une solution soit trouvée.

Toutefois, il a annoncé que la plateforme revendicative entend poursuivre sa lutte jusqu’à la satisfaction totale de point non exécutés à savoir la levée du gel des effets financiers des avancements et des reclassements ainsi que le paiement des frais de transport de 2017 à 2019.

#Tchad : les cotonculteurs seront payés cette semaine

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Le Ministre des Finances et du Budget, M. Tahir Hamid Nguilin par une correspondance adressée au directeur général de la Coton-Tchad de déclencher le paiement restant du cotonculteurs dans les 72 heures pour un montant total d’environ 6 milliards de francs CFA qui s’effectuera par abondement du fond de soutien et sur instruction du Maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno.

La lettre a été adressée au moment où le Maréchal du Tchad avait effectué une visite à Moundou le 1er février 2021, le Maréchal, d’où il a annoncé l’appui de l’Etat d’un montant de six (6) milliards Francs CFA pour la filière coton. Un montant qui vient abonder le Fonds de soutien du secteur Coton (FSSC) instauré par l’Ordonnance n°003 /PR/2020 du 04 août 2020. Cette annonce déclenche en même temps, le paiement des producteurs au titre de la campagne 2020-2021.

D’après la teneur de cette lettre, les producteurs de coton pourront être payés dès cette semaine au titre de la campagne 2020-2021. Surtout ceux à qui le coton est déjà pesé et enlevé par les services de la Cotontchad SN.

Le Maréchal du Tchad a tenu parole en abondant le fonds de soutien du secteur coton, en attendant l’appui des partenaires. Il l’a fait lors de la rencontre avec les opérateurs économiques et les patrons des sociétés installées à Moundou. Six (6) milliards Francs CFA seront accordés par l’Etat pour la filière coton cette année dans le cadre du Fonds de soutien du secteur Coton (FSSC).

Selon le comité tripartite, le prix au kilogramme du coton est fixé à 227,5 Francs le Kilogrammes. Selon un responsable de la Cotontchad SN, « la direction n’attendait que çà pour payer les producteurs. Maintenant que le fonds est abondé, les équipes seront dépêchées sur le terrain dès cette semaine pour procéder au paiement des producteurs ».

Joint au téléphone, le président de l’Union nationale des producteurs de coton, M. Mbontar Ndouko exprime sa satisfaction et remercie le président de la République pour sa détermination et sa volonté à soutenir les producteurs de coton. « Le Maréchal nous appuie considérablement dans la relance de la filière coton. Nous lui disons merci et l’exhortons à faire plus, car il est le premier producteur », a dit M. Mbontar Ndouko.

Tombée à son plus niveau, la filière coton est en train de faire une remontée spectaculaire grâce à la volonté manifeste du Maréchal, est du groupe Olam qui ne ménagent aucun effort, pour rendre heureux les producteurs en particulier, et le monde rural en général.

Province : Le FONAP assiste 13 groupements du Logone Oriental à hauteur de 20 millions

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Après la province du Logone Occidental, l’équipe du Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) dirigée par sa directrice, Mme. Nadjwa Mahamat Abdel-bagui a octroyé ce mardi 2 février 2021, à Doba chef-lieu de la province du Logone Oriental un appui financier d’un montant de plus de 20 millions de francs aux profits de 13 organisations professionnelles représentant 328 bénéficiaires.

L’objectif viser à travers cette action du FONAP est de soutenir la population active, notamment des femmes, des jeunes, en vue de lutter contre la pauvreté, le chômage et le sous-emploi.


Les différents projets financés par le Fonds National d’Appui à la Formation Professionnelle (FONAP) concernent les activités du maraichage, l’élevage de petits ruminants, la sécurité routière, la teinture, la culture du riz, du manioc, du maïs, du sésame, de la production de l’anacarde et de plants.

La directrice du FONAP, Mme Nadjwa Mahamat Abdel-bagui a remercié les autorités pour la qualité d’accueil et le sens de la cohésion qui ont permis de faire de cet événement, une réalité dans cette province. Elle a également exhorté les différents bénéficiaires à utiliser rationnellement ce financement accordé par son institution, pour le développement de leur localité.

L’inspecteur général du ministère de l’Economie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, M. Brahim Ahmat Mahamat Mahadjir, représentant son ministre, a demandé à son tour aux bénéficiaires à faire un bon usage du financement qui leurs a été alloué par le FONAP afin de mener à bien leurs projets de formation et permettre à d’autres jeunes d’être bénéficiaires également.

Economie : la SONAMIG échange avec les journalistes sur ses missions

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La Société Nationale des Mines et de la Géologie (SONAMIG), a organisé ce mardi 2 février 2021 à la Bibliothèque nationale une séance d’information et de sensibilisation à l’intention des journalistes venus de différents organes de presse de la capitale à travers un café des médias autour des projets de la SONAMIG sur le thème « Promouvoir le développement du secteur géologique et minier au Tchad ».

A travers cette activité, la SONAMIG entend établir un contact direct avec les hommes de médias, de fixer une vision afin d’aborder la recherche et promouvoir le secteur de mines au Tchad. Dans des échanges avec les journalistes les responsables de la SONAMIG, envisagent de mettre sur place un inventaire et la mise en place d’une carte géographique pour mieux organiser l’exploitation de l’or et de l’orpaillage sur l’ensemble du pays.

En faisant l’historique de l’exploitation de secteur minier au Tchad, Dr. Felix Djerassem a rappelé que cette activité minière a été commencée depuis 1940, ainsi plusieurs zones du pays sont devenues les cibles des orpailleurs. C’est pour cela, dit-il que l’Etat a pris l’initiative de créer la SONAMIG il y a de cela deux ans afin de mieux organiser l’exploitation de l’or et autres domaines dans les mines.

Dr. Felix Djerassem a relevé que les contraintes qui ne permettront pas au secteur de se développer sont entre autres, les faibles connaissances des détenteurs de ressources minérales et la destruction de l’environnement, tout en proposant la réalisation d’un inventaire minières sur l’ensemble du territoire et la formation des orpailleurs sur les techniques de l’exploitation de l’or.

Le directeur général de la Société Nationale des Mines et de la Géologie M. Outhman Abderahman Hamdan a fait un bref aperçu de son institution la commercialisation de l’or et des métaux précieux, la maitrise de circuit d’achat et des ventes à travers la gestion de contoirs et centres d’achats. Il envisage par ailleurs, de mettre en ordre la gestion de l’orpaillage de l’or actuellement artisanal et semi mécanique et nouer des partenaires avec les autres institutions et autres pays afin de promouvoir le secteur de minier au Tchad.

Ismael Mahamat Khamis